Des �tats g�n�raux de la soci�t� civile sont pr�vus durant trois jours, vers la mi-juin au Palais des Nations (Club-des-Pins), sous l��gide du Conseil national �conomique et social (Cnes). Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) -In�dite, cette manifestation le sera dans la mesure o� le Cnes initie un large espace de d�bat, de r�flexion collective, d��coute de toutes les parties prenantes de la soci�t� civile alg�rienne organis�e, non gouvernementale, agissante, �mergente m�me. Un exercice de d�mocratie participative, inclusive, et auquel l�on conviera un millier de repr�sentants des organisations syndicales, notamment les syndicats autonomes, les regroupements socioprofessionnels, le mouvement associatif, les organisations patronales, para et p�ri-patronales. Mais aussi des intellectuels, des cercles de r�flexion et les soci�t�s savantes, les conseils d��thique et de d�ontologie. Voire les syndicats autonomes, les repr�sentants de la Conf�d�ration des ch�meurs et autres mouvements revendicatifs, agissants et avec lesquels le gouvernement n�gocie. L�occasion est �galement offerte au citoyen lambda et � la diaspora de s�exprimer, de participer � ces �tats g�n�raux, par le biais d�un site Web d�di�. Des participants invit�s � d�battre, notamment dans le cadre d�ateliers, des probl�matiques du nouveau r�gime de croissance, de la jeunesse, la solidarit� et la protection sociale ainsi que de la gouvernance dans tous ses aspects. Selon le pr�sident du Cnes, Mohamed Seghir Bab�s, ces �tats g�n�raux visent � combler le d�ficit en mati�re de dialogue social, � lib�rer le potentiel national d�acteurs sociaux et � acter la maturation du mouvement associatif national. S�inscrivant, selon le vice-pr�sident du Cnes, Mustapha Mekideche, dans le contexte d�une forte demande de changement dans la soci�t�, ces �tats g�n�raux se veulent sonder les palpitations de la soci�t�. A ce propos, l��conomiste et membre du comit� de pilotage et de suivi, Abdelmadjid Bouzidi, situe cet exercice �dans une logique de sortie de crise et non pas dans une logique de pouvoir �. En notant que les expressions et les recommandations seront restitu�es et transmises aux hautes autorit�s du pays, dans le cadre du mandat d�livr� par le chef de l�Etat au Cnes.