Les premiers états généraux de la société civile s'ouvrent demain au Palais des Nations à Alger, sous la présidence du Conseil national économique et social (Cnes). Les premiers états généraux de la société civile s'ouvrent demain au Palais des Nations à Alger, sous la présidence du Conseil national économique et social (Cnes). Ces assises qui réuniront les différentes composantes de la société civile, trois jours durant, se veulent une étape phare dans la consécration de la démocratie participative, voire une tribune d'expression pour accompagner la dynamique de changement dans laquelle s'est inscrite l'Algérie. D'ailleurs, le Cnes envisage d'engager une initiative majeure devant se traduire par la mise en place, dans les meilleurs délais, de plateformes ad hoc propres à autoriser l'entame d'une réflexion collective de premier ordre et largement inclusive de toutes les parties prenantes représentatives de la société civile. C'est ce qui ressort de la dernière réunion extraordinaire du bureau du Cnes, présidée par Mohamed-Seghir Babès, pour finaliser les préparatifs de ce grand rendez-vous. Seront conviées à ces assises toutes les organisations de la société civile «au sens conventionnel universellement admis», selon le Cnes les organisations patronales et syndicales, les corporations et regroupements socioprofessionnels et catégoriels, le mouvement mutualiste, les sociétés savantes, les conseils nationaux et les sections ordinales administrant les magistères de l'éthique et de la déontologie, les cercles de réflexion et d'action ainsi que le mouvement associatif et des Organisations non gouvernementales (ONG), de même que des personnalités indépendantes et autres intellectuels nationaux, les têtes de file du réseau expert national et les équipes-leader irriguant les espaces académiques et de recherche. Cette concertation élargie à toutes les composantes de la société civile algérienne est conçue dans la perspective de prolonger les efforts déployés par les pouvoirs publics, afin «d'éviter toute fracture sociale dommageable, tout en veillant à opérer les ruptures incœrcibles commandées par le nécessaire saut qualitatif que requièrent les défis d'une légitime émergence de notre économie et de notre société», selon le document qui a sanctionné la réunion du bureau du Cnes. Les grands objectifs assignés aux premiers états-généraux de la société civile s'articulent autour d'un dialogue constructif à même de s'engager prioritairement envers l'élaboration d'un véritable «pacte de croissance et d'emploi», avec comme perspective stratégique l'élaboration d'un modèle partenarial consensuel, en particulier mais non exclusivement, autour de plusieurs thèmes retenus par le bureau du Cnes. Il s'agit, entre autres, de la définition d'objectifs macroéconomiques orientés vers la croissance, la détermination d'une stratégie pour l'emploi, la fixation de plans d'action sur le triptyque formation-emploi-régulation, la promotion des dispositifs de compétitivité, la mise en avant d'un code de bonne conduite, la structuration d'un dialogue au sein de l'entreprise, la valorisation des ressources humaines et la mise en place d'un cadre spécifique de concertation autour de la réforme de la sécurité sociale. Ces assises qui réuniront les différentes composantes de la société civile, trois jours durant, se veulent une étape phare dans la consécration de la démocratie participative, voire une tribune d'expression pour accompagner la dynamique de changement dans laquelle s'est inscrite l'Algérie. D'ailleurs, le Cnes envisage d'engager une initiative majeure devant se traduire par la mise en place, dans les meilleurs délais, de plateformes ad hoc propres à autoriser l'entame d'une réflexion collective de premier ordre et largement inclusive de toutes les parties prenantes représentatives de la société civile. C'est ce qui ressort de la dernière réunion extraordinaire du bureau du Cnes, présidée par Mohamed-Seghir Babès, pour finaliser les préparatifs de ce grand rendez-vous. Seront conviées à ces assises toutes les organisations de la société civile «au sens conventionnel universellement admis», selon le Cnes les organisations patronales et syndicales, les corporations et regroupements socioprofessionnels et catégoriels, le mouvement mutualiste, les sociétés savantes, les conseils nationaux et les sections ordinales administrant les magistères de l'éthique et de la déontologie, les cercles de réflexion et d'action ainsi que le mouvement associatif et des Organisations non gouvernementales (ONG), de même que des personnalités indépendantes et autres intellectuels nationaux, les têtes de file du réseau expert national et les équipes-leader irriguant les espaces académiques et de recherche. Cette concertation élargie à toutes les composantes de la société civile algérienne est conçue dans la perspective de prolonger les efforts déployés par les pouvoirs publics, afin «d'éviter toute fracture sociale dommageable, tout en veillant à opérer les ruptures incœrcibles commandées par le nécessaire saut qualitatif que requièrent les défis d'une légitime émergence de notre économie et de notre société», selon le document qui a sanctionné la réunion du bureau du Cnes. Les grands objectifs assignés aux premiers états-généraux de la société civile s'articulent autour d'un dialogue constructif à même de s'engager prioritairement envers l'élaboration d'un véritable «pacte de croissance et d'emploi», avec comme perspective stratégique l'élaboration d'un modèle partenarial consensuel, en particulier mais non exclusivement, autour de plusieurs thèmes retenus par le bureau du Cnes. Il s'agit, entre autres, de la définition d'objectifs macroéconomiques orientés vers la croissance, la détermination d'une stratégie pour l'emploi, la fixation de plans d'action sur le triptyque formation-emploi-régulation, la promotion des dispositifs de compétitivité, la mise en avant d'un code de bonne conduite, la structuration d'un dialogue au sein de l'entreprise, la valorisation des ressources humaines et la mise en place d'un cadre spécifique de concertation autour de la réforme de la sécurité sociale.