La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy sont convenus de chercher une solution rapide pour aider la Grèce à faire face à sa dette, avec une participation volontaire des créanciers privés. "Il nous faut une solution au plus vite", a déclaré Mme Merkel, tout en se refusant à donner une date précise, alors que M. Sarkozy laissait entendre que la solution devait être trouvée avant le mois d'août. "Nous voulons que le secteur privé participe sur une base volontaire (au plan de sauvetage de la Grèce). Je veux insister là-dessus, il n'y a aucune base légale pour une participation obligatoire", a poursuivi Mme Merkel. "Ceci doit être fait en harmonie avec la Banque centrale européenne", a-t-elle ajouté. La France, comme la BCE, insistent depuis des semaines sur le caractère volontaire de la participation des créanciers privés --banques, assureurs et fonds d'investissements-- pour ne pas affoler les marchés. "Nous voulons faire des progrès et nous voulons une solution aussi vite que possible, afin que toute la situation soit clarifiée. Nous avons discuté de tout cela en mai et juin (...) sans que cela soit résolu jusqu'ici", a ajouté Mme Merkel. M. Sarkozy a indiqué qu'il fallait aller le plus vite possible, "sans fixer de date", mais tout en laissant entendre qu'une solution sur le nouveau plan d'aide serait trouvée bien avant septembre. Rappelons que les ministres des Finances de la zone euro ont accordé un versement d'une nouvelle tranche de prêts à la Grèce d'ici mi-juillet, mais sous conditions, et trouvé un accord sur les modalités de la participation du secteur privé à un deuxième plan d'aide, ont annoncé dans un communiqué. Ce second plan d'aide est censé éviter la banqueroute du pays, en pleine crise politique et sociale, et une contagion au reste de la zone euro.