Fraîchement désigné à la tête de l'Association internationale des conseils économiques et sociaux et institutions similaires (AICESIS), Mohamed Seghir Babès, président du Conseil national économique et social (CNES), a annoncé la couleur. Son mandat sera consacré pour répondre aux attentes de la société civile, à la lumière des nouvelles mutations mondiales. En d'autres termes, la priorité de son plan de travail, durant cette mandature (2011-2013), sera accordée aux préoccupations du moment et aux attentes "des sociétés civiles par rapport à la consécration du rôle de celles-ci dans un cadre institutionnel approprié", a affirmé M. Babès. Tout en précisant que ce poste de président de l'AICESIS est "une responsabilité morale, politique et déontologique", M. Babès compte bien s'acquitter au mieux de sa mission et honorer l'Algérie.Il est à noter que le président du Conseil national économique et social a été désigné, vendredi dernier, à la tête de l'Association internationale des conseils économiques et sociaux et institutions similaires (AICESIS), lors de son assemblée générale qui s'est déroulée à Rome. Fondée en juillet 1999 à Port Louis (île Maurice), l'AICESIS, initialement, comptait 24 membres effectifs et 3 membres associés. A l'heure actuelle, elle regroupe des institutions de 56 pays. L'AICESIS s'est assignée la mission de "favoriser et promouvoir le dialogue et les échanges d'expérience et de bonnes pratiques entre ses membres et, de façon plus large, encourager le dialogue entre partenaires économiques et sociaux dans le monde, aider au développement de la fonction consultative, au renforcement du dialogue social et du dialogue civil et, plus généralement, de la démocratie participative et du rôle des partenaires sociaux et des autres composantes de la société civile dans le monde, en tant que facteurs essentiels d'une véritable démocratisation durable et d'une gouvernance efficace des sociétés modernes".Parmi les objectifs de cette organisation, "encourager la création de conseils économiques et sociaux dans les Etats qui n'en possèdent pas, par l'organisation de rencontres, l'activité de conseil et la popularisation de la valeur ajoutée de ces institutions consultatives" et "organiser l'expression de ses membres, les représenter auprès des organisations internationales telles que l'Organisation internationale du travail (OIT) ou le Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC), auprès desquelles elle bénéficie du statut d'observateur permanent, et s'exprimer dans ces enceintes". Œuvrer pour la prospérité et le développement économique des peuples figure aussi parmi les objectifs de cette organisation.