Selon la direction de la santé et de la population, les structures de santé opérationnelles dans la wilaya de Souk Ahras restent confrontées à un sérieux déficit en encadrement médical et administratif. La même source a fait savoir que les établissements publics hospitaliers et les établissements sanitaires de proximité, créés depuis 2008, sont actuellement gérés par des chargés de mission choisis parmi des médecins, des paramédicaux et des agents administratifs faute de cadres et de publication des textes définissant les règlements intérieurs et la classification de ces établissements. Il est fait également état d'un manque criant en agents paramédicaux spécialisés en radiologie, de sages-femmes et de laborantins, ce qui se répercute négativement sur la couverture sanitaire notamment dans les zones éloignées. De l'avis de la direction, il faudrait 320 paramédicaux pour résorber ce déficit. L'on estime par ailleurs que l'école de formation paramédicale devant être prochainement construite à Souk Ahras devrait contribuer à réduire ce manque. Pour rappel, dix-sept médecins spécialistes en gynécologie-obstétrique, en kinésithérapie, en orthopédie, en cardiologie, en psychiatrie, en pédiatrie et en anesthésie-réanimation ont été recrutés en 2010. Un " centre mère et enfant " d'une capacité de 120 lits est actuellement en voie d'achèvement à Souk Ahras. Soulignons enfin qu'un hôpital de 60 lits est en chantier à Taoura et un autre établissement d'une capacité d'accueil de 120 lits sera livré prochainement à M'daourouch. Ce qui augure d'une meilleure couverture sanitaire dans la wilaya.