M. Karim Djoudi, ministre des Finances, a , hier, devant l'hémicycle, le projet de loi de finances 2012 lors d'une séance plénière présidée par M. Abdelaziz Ziari. Le projet de loi, qui n'a pas introduit de nouvelles taxes, prévoit en revanche des recettes budgétaires de l'Etat de 3.455,6 milliards de DA en 2012, soit une hausse de 8% par rapport à la loi de finances complémentaire de 2011 et des dépenses budgétaires de 7.428,7 milliards de DA (-10,2%), selon la note de présentation du projet. La LFC 2012 prévoit également un déficit global du Trésor de 25,4% par rapport au PIB, contre un ratio prévisionnel en 2011 de près de 34%". Ce recul se traduit par une contraction des dépenses budgétaires de 10,2% et une hausse des recettes budgétaires de 8%. L'accroissement des recettes est, en revanche, du à l'évolution de la fiscalité non pétrolière - +225 milliards de DA - contre une quasi stabilisation de la fiscalité pétrolière de 1.561,6 milliards de DA en 2012 contre 1.529,4 milliards de DA prévue par la LFC pour 2011. Les dépenses de fonctionnement prévues pour 2012 seront de 4.608,3 milliards de DA et 2.820,4 milliards de DA pour l'équipement. Les dépenses de fonctionnement vont croître de 7,4% comparativement à la LFC 2011 et de 10,3% en y incluant les incidences financières de l'application des régimes indemnitaires et des statuts particuliers, mais aussi du fait "de l'incidence financière des charges récurrentes liées au fonctionnement des nouvelles structures.