Le docteur Rachid Benaïssa, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, et Monsieur Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime du Royaume du Maroc, en présence des invités d'honneur, procéderont, aujourd'hui, à 14h30, au Palais des expositions - Pins Maritimes - Alger, à l'inauguration officielle de la 7e édition du Salon international de l'agriculture Agro Expo- Filaha. La nouvelle édition de ce salon, prévue du 21 au 24 novembre 2011, avec le Maroc comme invité d'honneur, se tient avec la participation de plusieurs pays, dont la Tunisie, la France, la Jordanie, le Portugal, la Turquie, les Etats-Unis d'Amérique, Chypre, l'Arabie Saoudite, le Pérou, l'Argentine, les Pays-Bas, l'Italie, l'Allemagne, l'Espagne… Cet événement est, en outre, placé sous le signe de la poursuite de la consolidation et renforcement des mécanismes et dispositifs mis en place dans le cadre de la politique de Renouveau agricole et rural. Politique qui a créé une dynamique effective et une progression notable dans le secteur agricole même les potentialités que ce dernier recèle ne sont pas toutes exploitées. Cette progression est constatée par la hausse de 10% du taux de participation de l'agriculture dans le Produit Intérieur Brut (PIB) et l'augmentation de la production agricole qui s'est établie à 10.3% en 2011 contre 8.5% en 2010. Ces résultats encourageants ont été obtenus grâce à une batterie de mesures d'incitation tant techniques, économiques, réglementaires et organisationnelles, mises en place depuis 2008 année de l'enclenchement de la mise en œuvre de la politique de Renouveau agricole et rural. Ces mesures offrent aux exploitants agricoles et aux opérateurs économiques un cadre d'incitation stable et un environnement favorable à la modernisation et à la croissance des investissements dans les différentes filières de production agricole ciblées, et au développement des territoires ruraux. La loi d'orientation agricole du mois d'août 2008 détermine les éléments d'orientation de l'agriculture nationale lui permettant de participer à améliorer la sécurité alimentaire de l'Algérie, de valoriser ses fonctions économiques, environnementales et sociales, en favorisant l'accroissement de sa contribution aux efforts du développement économique, ainsi qu'au développement durable de l'agriculture, en particulier, et du monde rural, en général. Cette dynamique nouvelle s'est traduite sur le terrain par la réorganisation des filières (céréaliculture, dattes, oléiculture, lait, pomme de terre, tomate, viandes…) l'organisation de la profession et de l'interprofession, la réalisation de programmes de recherche et développement, de formation et vulgarisation, le développement de la mécanisation, l'utilisation des semences certifiées… A ces mesures, s'ajoutent celles relatives à la création d'un environnement incitatif et d'une sécurisation durable de l'exploitant agricole. Cela est concrétisé par la mise en place de différentes mesures et dispositifs notamment crédits R'fig, le crédit fédératif d'investissement Ettahadi, le Fonds de garantie aux investissements agricoles, la création des nouvelles exploitations agricoles et d'élevage par la mise en valeur des terres privées et celles du domaine privé de l'Etat à travers la concession. Aussi, l'adoption, en août 2010, de la loi fixant le mode d'exploitation des terres agricoles du domaine privé de l'Etat, est un pas important pour le secteur de l'agriculture dans son ensemble, en ce sens qu'il assure un climat sécurisant et favorable aux investissements, et réunit les conditions nécessaires pour une exploitation optimale de nos ressources agricoles, ainsi que le renforcement et le développement des capacités de production de l'économie agricole nationale. Toutes les mesures et dispositifs sus-cités visent à faire de l'agriculture un véritable moteur de la croissance, du bien-être de la population mais aussi de la sécurité alimentaire du pays, qui devient de plus en plus une affaire de souveraineté nationale.