Un total de 745 demandes de brevets d'invention ont été déposées auprès de l'Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI) durant le premier semestre de l'année 2011. Ainsi, l'Inapi a enregistré 80 dépôts de demandes classiques c'est-à-dire valables à l'échelle nationale, de résidents, 23 demandes de non-résidents et 642 demandes internationales, soit un total de 745 demandes. D'autre part, le directeur de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Abdelhafid Aourag, vient de reveler que "le nombre de brevets d'invention a atteint 5200 brevets en Algérie, ce qui prouve bien l'intérêt accordé aux chercheurs algériens à l'instar de leurs homologues dans le monde. Cependant, ces brevets sont restés lettres mortes, car n'ayant pas été concrétisés sur le terrain". Que reste-t-il donc à faire pour que ces brevets soient concrétisés. Et la réponse à cette question est venue justement par le même M. Aourag: "Il incombe par la suite au ministère de l'Industrie de concrétiser l'invention sur le terrain, de fixer sa valeur et de l'exploiter en fonction de son importance pour l'industrie et l'économie nationales". Le directeur de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a tenu à expliquer, entre autres, que la mission du chercheur, se termine lorsque ce dernier présente le prototype d'invention après avoir effectué une série de tests et d'expériences.". D'autre part, M. Abdelhafid Aourag a expliqué que le financement des projets d'invention contribuera à leur concrétisation, ce qui constituera un apport considérable pour l'industrie et l'économie nationales de même pour la création de postes d'emploi. Il a d'ailleurs fait savoir que les banques algériennes manquent d'initiative en matière d'investissements scientifiques. Et c'est la raison pour laquelle, il a appelé à "l'intégration des bureaux de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes et les autres dispositifs d'emploi dans les établissements universitaires afin qu'ils servent au mieux les projets d'invention, en général, et les recherches scientifiques appliquées, en particulier.". M. Aourag a ajouté que tous les projets financés par les agences de soutien à l'emploi de jeunes constituent "une valeur ajoutée" pour l'industrie et à l'économie nationales, car il s'agit de projets producteurs et transmetteurs de technologie au profit du pays". M. Aourag a, rappelé, en outre, que le brevet d'invention algérien relatif à un vaccin pour animaux a été adopté récemment à l'échelle internationale, soulignant que ce vaccin "a prouvé son efficacité" dans le traitement de certaines maladies qui touchent les animaux. Il a, à cet effet, appelé les responsables de Saidal et les parties concernées en général à "s'intéresser à ce vaccin afin de le produire localement au lieu de l'importer de l'étranger". Enfin, il est à noter que depuis l'adhésion de l'Algérie au traité de coopération en matière de brevets d'invention, l'Institut national algérien de la propriété industrielle a enregistré 59 brevets d'invention entrant en phase internationale.