" Il s'agit pour nous les chefs d'entreprise, membres du FCE d'enclencher aujourd'hui un débat pour voir comment tirer profit de cette politique nationale de développement des investissements en Algérie et faire des propositions aux autorités publiques pour améliorer éventuellement l'orientation de cette politique " a affirmée hier à Alger, Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprise (FCE) au cours d'une journée d'information et de débats sur le dispositif d'investissements et de ses applications sur le terrain. Il estime dans sa déclaration d'ouverture des travaux que " notre environnement n'est pas suffisamment attractif pour drainer des investissements et qu'il faut peut-être revoir le modèle de croissance dans le domaine de développement des investissements productifs en favorisant les capitaux étrangers " Ainsi le FCE a présenté dans ce sens ses analyses dans un document portant des propositions pour " l'amélioration du dispositif de développement de l'investissement qui ne se donne pas pour objectif la discussion, voire encore moins la remise en cause des grandes orientations fixées par les autorités publiques ". Mais ce document s'intéresse, selon lui, à la démarche ayant présidé à la mise en œuvre de ces orientations, qui loin d'être une question neutre, dit-il, est au contraire considérée déterminante " tant il est vrai qu'elle se place au centre de la naissance de divers phénomènes qui ont fini par altérer la cohérence et l'efficacité du dispositif de promotion des investissements ". Ainsi les propositions du FCE analysent, grosso modo, le cadre juridique des investissements sur la natron jugée polysémique ", les mesures de régulation mises en œuvre d'une façon, dit-on, atypique, l'intention qui génère selon, de fâcheuses conséquences. " L'interaction d'une notion polysémique avec des règles d'inspiration contraire appliquée de manière non habituelle est à l'origine de l'inclusion des investissements du champ d'application des mesures de régulation selon le sens pris par cette notion. Les postulats d'éligibilité de tous les investissements aux avantages et de leur soumission systémique aux mesures de filtration et d'encadrement sont fortement affectés comme le sont d'une manière générale ceux fondant les mesures dans leur ensemble " estime le président du FCE. Pour le FCE, la reconstruction du dispositif pourrait être faite par l'unification au sein d'un seul instrument juridique. Cette unification sera mise à profit pour éliminer, dit-il, les contradictions doctrinales, techniques et les confusions terminologiques ". Le nouvel instrument juridique version FCE pourrait être bâti sur un certain nombre de fondements constitués par des principes comme " la liberté régulée de l'investissement étranger, la protection et la garantie restaurées de l'investissement et de l'encouragement ciblé de l'investissement. Le programme d'action consisterait alors, propose le FCE, à réguler l'idée sur la base d'engagement librement consenti et une protection contre les risques qu'ils encourent.