La dette publique de l'Espagne atteindra 79,8% du PIB à la fin 2012, a annoncé, hier, le ministère du Budget, soit un bond de plus de onze points par rapport à la fin 2011. La dette publique passera de 68,5% du PIB à la fin 2011 à 79,8%, un niveau qui reste inférieur au chiffre de 90,4% qui sera la moyenne de la zone euro, a indiqué le ministère dans un communiqué, en marge de la présentation au Parlement du budget 2012, marqué par des mesures de rigueur sans précédent. Le ministre du Budget Cristobal Montoro, en présentant ce budget qui prévoit 27,3 milliards d'euros d'économies, a souligné la difficulté pour l'Espagne de réduire son déficit, compte tenu du poids des intérêts de la dette. Nous vivons une situation limite en raison du financement de l'économie espagnole, du haut niveau d'endettement accumulé par notre économie face au reste du monde, a expliqué M. Montoro. Selon le communiqué du ministère, une grande partie de cette augmentation (de la dette) serait supportée par l'administration centrale qui atteindrait un niveau de 60% du PIB contre 52,1% en 2011. La dette publique espagnole, en proportion du PIB, est en hausse continue depuis le premier trimestre 2008, où elle atteignait 35,8%, après plus d'une décennie de baisse, alors que le pays était en forte croissance avec des comptes publics excédentaires. Elle s'élevait, fin décembre 2011, à 734,961 milliards d'euros, ce qui représente 68,5% du PIB, un bond de plus de deux points en seulement trois mois (66% au troisième trimestre). La dette publique de l'Espagne atteindra 79,8% du PIB à la fin 2012, a annoncé, hier, le ministère du Budget, soit un bond de plus de onze points par rapport à la fin 2011. La dette publique passera de 68,5% du PIB à la fin 2011 à 79,8%, un niveau qui reste inférieur au chiffre de 90,4% qui sera la moyenne de la zone euro, a indiqué le ministère dans un communiqué, en marge de la présentation au Parlement du budget 2012, marqué par des mesures de rigueur sans précédent. Le ministre du Budget Cristobal Montoro, en présentant ce budget qui prévoit 27,3 milliards d'euros d'économies, a souligné la difficulté pour l'Espagne de réduire son déficit, compte tenu du poids des intérêts de la dette. Nous vivons une situation limite en raison du financement de l'économie espagnole, du haut niveau d'endettement accumulé par notre économie face au reste du monde, a expliqué M. Montoro. Selon le communiqué du ministère, une grande partie de cette augmentation (de la dette) serait supportée par l'administration centrale qui atteindrait un niveau de 60% du PIB contre 52,1% en 2011. La dette publique espagnole, en proportion du PIB, est en hausse continue depuis le premier trimestre 2008, où elle atteignait 35,8%, après plus d'une décennie de baisse, alors que le pays était en forte croissance avec des comptes publics excédentaires. Elle s'élevait, fin décembre 2011, à 734,961 milliards d'euros, ce qui représente 68,5% du PIB, un bond de plus de deux points en seulement trois mois (66% au troisième trimestre). Plus de 4,75 millions de chômeurs en mars, nouveau record Le nombre de chômeurs en Espagne a atteint fin mars un nouveau record, avec 4,75 millions de personnes, a annoncé, hier, le ministère du Travail, soulignant l'importance de la réforme du travail mise en place par le gouvernement pour créer de l'emploi. Ce chiffre de 4.750.867 demandeurs d'emploi marque le huitième mois consécutif de hausse du chômage et le situe à un niveau record depuis le début de la crise en 2008 et la première diffusion de ces statistiques mensuelles en 1996. En mars, 38 769 chômeurs de plus ont été comptabilisés, soit une augmentation de 0,82% par rapport à février. Sur l'année, l'Espagne enregistre 417 198 demandeurs d'emploi supplémentaires, soit une hausse de 9,63%. Pour les jeunes actifs de moins de 25 ans, la progression est de 1,40% sur un mois, avec 7.037 chômeurs de plus. Privé de son moteur économique, la construction, le pays souffre du taux de chômage le plus élevé parmi les pays de l'OCDE et de l'Union européenne: selon l'Institut national de la statistique (Ine) qui utilise une méthode de calcul différente, ce taux était de 22,85% de la population active fin 2011. Selon les chiffres de l'office européen des statistiques, Eurostat, publiés lundi, l'Espagne affichait un taux de chômage de 23,6% en février. Il est nécessaire de rappeler l'importance de pouvoir compter sur un cadre de confiance et de flexibilité pour les entreprises, comme celui qu'a établi la réforme du travail, indique le ministère de l'Emploi dans un communiqué. Une marée humaine a défilé dans les rue d'Espagne le 29 mars, après une grève générale organisée contre cette réforme du travail, en vigueur depuis février, et les mesures d'austérité appliquées par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy. Selon les syndicats, la réforme aura pour seul effet d'aggraver le fléau du chômage, alors que le gouvernement lui-même prévoit la destruction de 630.000 emplois en 2012 et un chômage à 24,3% en fin d'année. Le gouvernement doit réduire à 5,3% du PIB en fin d'année le déficit public, après un dérapage jusqu'à 8,51% en 2011, au prix de lourds sacrifices sociaux. Pour ce faire, il a présenté, hier, au Parlement un budget d'une rigueur sans précédent, prévoyant 27,3 milliards d'euros d'économies. Sur les 17 régions d'Espagne, l'Andalousie (sud), déjà la plus touchée du pays avec un taux de chômage de plus de 31%, enregistre la plus forte augmentation du nombre de sans-emploi sur un mois (12 538), suivie de la région de Valence (6 575). Par rapport à février, tous les secteurs d'activité enregistrent une hausse du nombre de chômeurs, selon le ministère de l'Emploi. Il augmente de 2,99% dans l'agriculture, de 0,93% dans l'industrie, de 0,30% dans la construction et de 0,54% dans le secteur des services. L'Espagne a renoué avec la récession au premier trimestre 2012, accumulant deux trimestres consécutifs dans le rouge, selon les données les plus récentes de la Banque d'Espagne. Après une faible croissance, de 0,7%, en 2011, le gouvernement a prévu un recul du 1,7% du PIB sur l'ensemble de 2012. Mustapha S. Le nombre de chômeurs en Espagne a atteint fin mars un nouveau record, avec 4,75 millions de personnes, a annoncé, hier, le ministère du Travail, soulignant l'importance de la réforme du travail mise en place par le gouvernement pour créer de l'emploi. Ce chiffre de 4.750.867 demandeurs d'emploi marque le huitième mois consécutif de hausse du chômage et le situe à un niveau record depuis le début de la crise en 2008 et la première diffusion de ces statistiques mensuelles en 1996. En mars, 38 769 chômeurs de plus ont été comptabilisés, soit une augmentation de 0,82% par rapport à février. Sur l'année, l'Espagne enregistre 417 198 demandeurs d'emploi supplémentaires, soit une hausse de 9,63%. Pour les jeunes actifs de moins de 25 ans, la progression est de 1,40% sur un mois, avec 7.037 chômeurs de plus. Privé de son moteur économique, la construction, le pays souffre du taux de chômage le plus élevé parmi les pays de l'OCDE et de l'Union européenne: selon l'Institut national de la statistique (Ine) qui utilise une méthode de calcul différente, ce taux était de 22,85% de la population active fin 2011. Selon les chiffres de l'office européen des statistiques, Eurostat, publiés lundi, l'Espagne affichait un taux de chômage de 23,6% en février. Il est nécessaire de rappeler l'importance de pouvoir compter sur un cadre de confiance et de flexibilité pour les entreprises, comme celui qu'a établi la réforme du travail, indique le ministère de l'Emploi dans un communiqué. Une marée humaine a défilé dans les rue d'Espagne le 29 mars, après une grève générale organisée contre cette réforme du travail, en vigueur depuis février, et les mesures d'austérité appliquées par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy. Selon les syndicats, la réforme aura pour seul effet d'aggraver le fléau du chômage, alors que le gouvernement lui-même prévoit la destruction de 630.000 emplois en 2012 et un chômage à 24,3% en fin d'année. Le gouvernement doit réduire à 5,3% du PIB en fin d'année le déficit public, après un dérapage jusqu'à 8,51% en 2011, au prix de lourds sacrifices sociaux. Pour ce faire, il a présenté, hier, au Parlement un budget d'une rigueur sans précédent, prévoyant 27,3 milliards d'euros d'économies. Sur les 17 régions d'Espagne, l'Andalousie (sud), déjà la plus touchée du pays avec un taux de chômage de plus de 31%, enregistre la plus forte augmentation du nombre de sans-emploi sur un mois (12 538), suivie de la région de Valence (6 575). Par rapport à février, tous les secteurs d'activité enregistrent une hausse du nombre de chômeurs, selon le ministère de l'Emploi. Il augmente de 2,99% dans l'agriculture, de 0,93% dans l'industrie, de 0,30% dans la construction et de 0,54% dans le secteur des services. L'Espagne a renoué avec la récession au premier trimestre 2012, accumulant deux trimestres consécutifs dans le rouge, selon les données les plus récentes de la Banque d'Espagne. Après une faible croissance, de 0,7%, en 2011, le gouvernement a prévu un recul du 1,7% du PIB sur l'ensemble de 2012.