Comme l'avait si bien précisé le 29 mars dernier, le ministre des finances, M. Karim Djoudi, indiquant que les négociations entre le ministère des Finances et le propriétaire majoritaire d'Orascom Télécoms Algérie (OTA), le russo-norvégien Vimpelcom ''se poursuivent pour arriver à un accord sur la valeur de la transaction'', c'est au tour du ministre de la poste et des technologies de l'information et de la communication (PTIC), M. Moussa Benhamadi qui, de Bouira, réitère que les négociations pour l'acquisition par l'Algérie de 51% de Djezzy, nom commercial d'Orascom Télécom Algérie (OTA), ''se poursuivent toujours pour arriver à un accord de cession final.". Il faut juste rappeler que l'Algérie avait confié au cabinet français Sherman and Sterling l'évaluation de Djezzy. Mais, en vertu de la clause de confidentialité, aucune annonce sur la valeur de Djezzy n'a été faite jusqu'à présent par les deux parties. Vimpelcom avait racheté en mars 2011 le groupe italien Wind Telecom qui détenait 51% d'OTH (Orascom Télécom Holding), propriétaire majoritaire d'OTA, rappelle-t-on. Le groupe russe a accepté de céder la majorité du capital de Djezzy sous réserve d'un prix "acceptable". L'ancien propriétaire de Djezzy, le groupe ''OTH'' de Naguib Sawiris-fils, avait fixé sa valeur à 7,8 milliards de dollars lorsqu'il avait tenté de négocier avec le groupe de téléphonie sud-africain ''MTN'' la vente de Djezzy. L'Algérie avait alors immédiatement fait prévaloir son droit de préemption et entamé par la suite des négociations pour le rachat de Djezzy, qui compte un peu plus de 13 millions d'abonnés. Et pour ce cas du rachat, des médias, citant "une source du ministère des Finances", ont rapporté fin mars dernier que l'Algérie et Vimpelcom sont arrivés à un accord pour une valeur de 6,5 milliards de dollars de Djezzy. Mais, voilà que le ministre des finances lui-même qui précise alors que "Je n'ai pas encore parlé de la valeur de Djezzy, personne n'a parlé de six milliards de dollars, personne n'a parlé de quatre, personne n'a dit dix milliards de dollars. Les discussions sont toujours en cours". Et de rappeler que "Nous avons été mandatés (par le gouvernement algérien) pour engager les négociations avec Djezzy, toutes les phases préalables ont été faites, l'évaluation a été faite, maintenant nous continuons les négociations pour arriver à un accord". Et au début de ce mois d'avril, M. Moussa Benhamadi avait bien précisé dans une déclaration à la chaîne I de la radio nationale, qu'une fois que le dossier OTA, pris en charge par le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, soit réglé, la tutelle reprendra le processus du lancement de ce service. Les négociations concernant le dossier Djezzy s'achèveront durant les prochaines semaines, a fait savoir le ministre, indiquant que les préparatifs de l'élaboration du cahier des charges relatif au lancement de la 3G ont débuté en décembre dernier. Par ailleurs, M. Benhamadi a exclu l'entrée en Algérie d'un quatrième opérateur de téléphonie mobile, les trois opérateurs actuels couvrant les besoins du marché national. Et à M. Benhamadi d'annoncer que les opérateurs de téléphonie mobile ne se verront accorder la licence 3G (troisième génération de téléphonie mobile) qu'après le règlement du dossier de l'opérateur Orascom Télécom Algérie (OTA), connu sous le nom commercial Djezzy.