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Selon le Fonds monétaire international : L'Algérie, pays le moins endetté de la région MENA
Publié dans Le Maghreb le 22 - 04 - 2012

Sur les 20 pays de la région MENA, le FMI a classé l'Algérie au titre du pays le moins endetté pour l'année 2012, et de deuxième plus gros détenteur de réserves officielles de change après l'Arabie saoudite, avec des prévisions de clôture de l'année 2012 de 205,2 milliards de dollars. C'est dans un rapport spécial réactualisé sur les perspectives économiques de la région du Moyen-Orient et l'Afrique du nord rendu public, hier, à Washington à l'occasion de la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale, que le Fonds a révélé que la dette extérieure brute de l'Algérie ne représentera que 2,4% du PIB en 2012 et devra se maintenir au même taux en 2013. Aussi, la moyenne de la dette extérieure dans les pays exportateurs de pétrole de la région MENA est de 22,2% du PIB, les plus fortement endettés étant le Bahreïn et le Soudan avec respectivement 135,2% et 77,8% du PIB. Pour ce qui est de la dette publique de l'Algérie, elle devra baisser à 8,9% du PIB en 2012 et à 8,6% en 2013, contre 9,9% en 2011. Le Fonds indique, par ailleurs, que l'Algérie clôturera l'année 2012 avec des réserves de change officielles estimées à quelque 205,2 milliards de dollars, et table sur un matelas de devises de 224,1 milliards de dollars en 2013, contre 183,1 milliards de dollars en 2011. En revanche, les évaluations du FMI sur les réserves de change officielles 2012 hors fonds de souveraineté des pays pétroliers de la région, font ressortir que les trois plus gros détenteurs de ces réserves sont l'Arabie saoudite avec 683,5 milliards de dollars, l'Algérie avec 205,2 milliards de dollars et l'Iran avec 113,1 milliards de dollars. L'institution de Bretton Woods prédit que les trois pays maintiendront le même rang en 2013. Quant au PIB nominal de l'Algérie, le FMI l'évalue à 206,5 milliards de dollars en 2012 et à 213,1 milliards de dollars en 2013, contre 190,7 milliards de dollars en 2011. Au volet commerce extérieur, le FMI prédit sur des exportations algériennes de l'ordre de 81 milliards de dollars en 2012 et de 78 milliards de dollars en 2013, contre 76,8 milliards de dollars en 2011, tandis que les importations devraient s'établir à 57,4 milliards de dollars en 2012 et à 58,1 milliards de dollars en 2013, contre 56,6 milliards de dollars l'année dernière.
Quant à la balance des comptes courants du pays, l'institution évalue ce solde à 20,6 milliards de dollars en 2012 et à 16,8 milliards de dollars en 2013, contre 19,6 milliards de dollars en 2011.
LA CROISSANCE DU PIB DEVRAIT SE SITUER EN MOYENNE A PRES DE 5 %
L'analyse du FMI sur la conjoncture et les perspectives des pays exportateurs pétroliers de la région MENA montre que ces derniers ont profité du niveau élevé des cours de pétrole et, de manière générale, ont échappé à l'impact du ralentissement de l'économie mondiale induit par la crise de la zone euro. Ce groupe de pays se compose de l'Algérie, Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Iran, Irak, Koweït, Libye, Oman, Qatar, Soudan et Yémen. L'institution souligne toutefois que leurs perspectives de croissance sont globalement positives, et qu'en 2012, la croissance du PIB devrait se situer en moyenne à près de 5 % pour cette catégorie de pays et se répartir de façon homogène entre les pays du Conseil de coopération du Golfe et les autres exportateurs de la région MENA.
Quant aux cours du pétrole, ils devraient se situer en moyenne aux alentours de 115 dollars le baril en 2012. Le FMI estime encore que la reprise de la production pétrolière en Libye devrait vraisemblablement plus que compenser la chute de la production et des exportations de l'Iran imputable aux sanctions, tandis que l'Irak continue d'accroître ses capacités. La rapide croissance de la production d'hydrocarbures récemment enregistrée par le Qatar devrait probablement connaître un tassement progressif, au vu d'un moratoire d'expansion de capacité, tandis que le rôle de l'Arabie saoudite comme ''producteur d'appoint'' devrait exiger un accroissement plus modeste de la production par rapport à ce qui était nécessaire en 2011 pour pouvoir préserver l'équilibre mondial de l'offre et de la demande énergétiques, analyse-t-il. La croissance du PIB non pétrolier devrait s'inscrire en hausse dans la majorité de ces pays pétroliers, avance encore le FMI. Elle devrait en moyenne s'accélérer à près de 4,5 % en 2012, en grande partie en raison de l'intensification de l'activité du BTP, alimentée par l'augmentation des dépenses publiques. De ce fait, le PIB non pétrolier, qui comporte une plus forte intensité de main-d'œuvre que le PIB pétrolier, représentera environ 75% de la croissance globale du PIB d'ici 2013. Le FMI souligne, par ailleurs, que bien que la modération des dépenses publiques et la croissance du PIB non pétrolier réduiront la plupart des déficits budgétaires hors pétrole, des craintes subsistent quant à la viabilité des finances publiques de ces pays, en raison notamment de l'augmentation des salaires de la fonction publique. Même avec les niveaux élevés des prix du pétrole, la viabilité des finances publiques est une préoccupation immédiate pour les pays déjà déficitaires, et dont beaucoup devraient l'être davantage en 2012'', avise-t-il. Pour assurer l'équité entre générations à moyen terme, il faudra maîtriser davantage les dépenses publiques et en accroître la qualité, notamment dans les pays qui, en augmentant la production, ont accéléré les flux de recettes pétrolières présents au détriment des recettes futures'', note l'institution financière internationale. Pour ce qui est de l'impact de la conjoncture économique mondiale, le FMI affirme qu'un ralentissement de l'économie mondiale provoqué par la situation de la zone euro entraînerait une diminution modérée des volumes d'exportation des pays producteurs de pétrole de la région MENA. L'offre pétrolière de l'Irak, de la Libye et du Yémen demeure incertaine et les projections de production hors OPEP pourraient ne pas se réaliser. A ce propos, le FMI fait valoir que l'offre et la demande mondiales de pétrole continuent de présenter un équilibre délicat, mais l'Arabie saoudite reste bien placée pour réagir à la plupart des perturbations qui pourraient se manifester sur les marchés énergétiques mondiaux. Concernant les pays importateurs de pétrole de la région, le FMI prévoit des perspectives délicates notamment pour ceux qui ont connu des troubles politiques et sociaux. Du fait des préoccupations persistantes quant à l'instabilité sociale et aux incertitudes politiques, le tourisme, une importante source d'emplois et de devises, et l'investissement privé ne répondront que lentement en 2012, conclut enfin le FMI qui ajoute que la montée des prix des produits énergétiques alourdira vraisemblablement les factures d'importation.


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