Une récolte de Prés de 500 000 quintaux de céréales, toutes espèces confondues, est attendue pour la présente saison agricole dans la wilaya de Tipaza, dont le coup d'envoi de la campagne moissons battages a été donné dimanche dernier par le wali, M. Mostefa Layadi au niveau de la ferme pilote Kerfa Ahmed de la commune de Bourkika. Selon le responsable de la direction des services agricoles (DAS), la campagne moissons- battage pour laquelle ont été mobilisées 18 moissonneuses-batteuses, concernera une superficie de 17 000 hectares. La superficie dédiée aux grandes cultures (céréaliculture ainsi qu'aux légumes secs) représente 40% de la superficie agricole utile (SAU) précise le même responsable, qui escompte un rendement moyen de 30 quintaux à l'hectare avec des pointes jusqu'à 80 quintaux à l'hectare, dépassant "largement", selon lui, les prévisions retenues dans le cadre des contrats de performance. Les terres emblavées en exécution des contrats de performance établis par le ministère sont ensemencées en blé dur sur plus de 10 000 ha, en blé tendre sur 2300 ha, en orge (1950 ha) et en avoine (965 ha). Elles sont situées dans la partie ouest de la Mitidja, à savoir à Sidi Rached, Ahmer El Ain, Bourkika et Hadjout. Les responsables de la CCLS d'El Affroun, présents sur les lieux au moment du lancement de la campagne, ont expliqué au wali que la collecte de la production (avec des points de collecte à Hadjout, Bourkika et Cherchell) était en augmentation puisque celle-ci est passée de 32% en 2001 à plus de 56% en 2011. Le wali a insisté auprès des responsables de la CCLS pour la rénovation, voire la modernisation, des silos stockage du blé. Il leur a même proposé des terrains pour réaliser des aires de stockage. Le directeur des services agricoles a observé, pour sa part, que ses services se fixent pour objectif de ramener à 8 000 ha la superficie consacrée à la céréaliculture en expliquant que la wilaya de Tipaza est une zone de maraîchage et d'arboriculture. Il a indiqué qu'en contrepartie de la réduction de la superficie céréalière, les agricultures tablent sur une augmentation de leurs rendements pour maintenir la production céréalière à son niveau actuel.