A l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu un message de la part de son homologue français, François Hollande dans lequel il lui a exprimé son vœu pour le renforcement de l'amitié entre l'Algérie et la France. "Je vous adresse les vœux sincères qu'avec l'ensemble des Français, je forme pour la prospérité de votre grand pays, pour le bonheur du peuple algérien et pour le renforcement de l'amitié entre l'Algérie et la France", a indiqué M. Hollande dans son message. "Le 5 juillet 2012, l'Algérie célèbre la fin de son long combat pour l'indépendance", a-t-il ajouté, soulignant qu'"en ce cinquantième anniversaire de la naissance de la République algérienne démocratique et populaire, les Français s'associent à l'émotion de tous les Algériens". "J'ai bien entendu votre appel, le 8 mai dernier, à une lecture objective de l'histoire, loin des guerres de mémoire et des enjeux conjoncturels", a précisé le président français, indiquant, à ce propos, que "Français et Algériens partagent une même responsabilité, celle de dire la vérité. Ils le doivent à leurs aînés mais aussi à leur jeunesse". M. Hollande a précisé dans son message que "la France considère qu'il y a place désormais pour un regard lucide et responsable sur son passé colonial si douloureux et en même temps un élan confiant vers l'avenir". "Notre longue histoire commune a tissé entre la France et l'Algérie des liens d'une densité exceptionnelle. Nous devons aller ensemble au-delà pour construire ce partenariat que vous appelez de vos vœux". "Dans ce cadre, nous devons approfondir notre politique sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun et pour affronter les défis en Méditerranée. Nous devons aussi être capables de développer des projets ambitieux qui bénéficient à nos deux peuples", a-t-il expliqué. "Je pense à la jeunesse et à ce que nous pouvons faire dans le domaine de la formation et l'enseignement supérieur. Je pense aussi à notre coopération scientifique et à nos échanges économiques qui doivent être renforcés", a poursuivi le président français. "Nous aurons bientôt l'occasion de traiter ces sujets de vive voix", a-t-il conclu.