La société Alafandi petroleum group (APG) qui avait retiré, vendredi dernier, son offre de reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, est à nouveau candidate, a annoncé, le lendemain, la direction de l'usine. Selon cette source, APG, dont le siège est à Hong-Kong, est revenu sur son retrait et a repris contact avec la compagnie Shell pour le compte de laquelle la raffinerie travaille depuis juin dans le cadre d'un contrat ponctuel. Les discussions portent sur les modalités de la transition entre la fin du contrat et l'arrivée du repreneur. Le tribunal de commerce de Rouen doit examiner mardi cette offre tout comme celle déposée par le groupe NetOil, dont le siège est à Dubaï. Ces deux offres prévoient au moins le maintien des 550 emplois que compte cette raffinerie, APG s'engageant pour sa part à lourdement investir sur le site. Ces repreneurs potentiels ont fait l'objet récemment d'articles de presse s'interrogeant sur leur crédibilité. Le Monde a ainsi écrit dans son édition de vendredi, à propos d'APG, que "nul ne sait qui sont ses banquiers, ses avocats, ses appuis". Cette raffinerie, ouverte en 1929, a été placée en redressement judiciaire le 24 janvier à la suite de la faillite de sa maison-mère suisse. Arrêtées courant janvier, les activités ont repris temporairement à la mi-juin après la signature du contrat ponctuel avec Shell, qui fut propriétaire du site avant de le céder à Petroplus.