Le directeur de l'Office de promotion et de gestion immobilière, M. Hocine Taklit, a indiqué, mardi dernier, qu'un quota de 2 420 logements, tous segments confondus, sera attribué "avant la fin de l'année en cours" dans la wilaya d'El Tarf. D'autres quotas de logements destinés à la résorption de l'habitat précaire auxquels s'ajoutent 8 000 du type LPL (logements publics locatifs) seront attribués au fur et à mesure de leur réception, a ajouté le même responsable, faisant état d'un "important programme d'habitat destiné également à promouvoir le tissu urbain dans cette région dans l'extrême Nord-est du pays". Depuis 2005, la wilaya d'El Tarf a bénéficié d'un total de 21 300 logements dont 13 300 unités RHP, a ajouté M. Taklit, précisant que la commune de Chatt (daïra de Ben M'Hidi) compte, à elle seule, 4 250 habitations précaires sur un total de 13 396 recensées en 2007. Signalant qu'un quota supplémentaire de 1 000 logements, parmi lesquels 100 à El Kala, 300 à Ben M'Hidi, 200 à Besbes et 100 à Ben Amar, a également été octroyé à cette wilaya au lendemain des inondations qui ont affecté cette région en février dernier, le même responsable a soulevé le problème lié au "manque d'entreprises de réalisation répondant aux normes requises". Une situation qui se traduit, a-t-il expliqué, par l'infructuosité de la plupart des appels d'offres. A ce jour, la wilaya d'El Tarf a réceptionné 4 880 logements, tous segments confondus, parmi lesquels 3 030 dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, a rappelé le directeur de l'OPGI. Il a, également, précisé que 7 524 autres logements sont en cours de construction à travers les différentes communes de cette wilaya où des cités nouvelles, dotées de l'ensemble des commodités pour une vie décente, sont venues réhabiliter l'ancien cadre de vie défiguré par la prolifération des bidonvilles. Le manque à gagner engendré par le non recouvrement des loyers a été, d'autre part, évoqué par le directeur de l'OPGI d'El Tarf qui a indiqué, à ce sujet, que près de 12 000 locataires n'ont à ce jour pas honoré leurs arriérés de loyers estimés à plus de 800 millions de dinars.