L'Irak table sur des exportations de 2,9 millions de barils par jour (mbj) en 2013 et espère atteindre d'ici fin 2012 une production de 3,4 mbj, a déclaré, hier, un haut responsable irakien. L'objectif pour l'année prochaine est 2,9 mbj d'exportations, a déclaré à la presse à Dubaï Thamer Ghadhbane, conseiller du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki La production a déjà dépassé les 3 mbj et nous espérons atteindre les 3,4 mbj d'ici la fin de l'année, a ajouté M. Ghadhbane, en marge de la troisième édition du forum Iraqi Mega Projects, destiné à intéresser des compagnies étrangères à aller investir en Irak. A propos d'une réintégration de l'Irak dans le système des quotas de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), M. Ghadhbane a répondu: Nous ne sommes pas pressés d'y retourner. Cela dépend d'un accord au sein de l'Opep, organisation dont l'Irak est l'un des membres fondateurs, a-t-il précisé. A la question de savoir s'il souhaite devenir le prochain secrétaire de l'Opep, le responsable irakien, candidat de son pays à ce poste, a répondu pas de commentaire. La veille, le porte-parole du ministère irakien du Pétrole a indiqué que son pays avait exporté en septembre 2,6 mbj, chiffre légèrement plus élevé qu'au mois d'août, où ses exportations avaient atteint un niveau inédit depuis 30 ans. En septembre, l'Irak a exporté environ 2,6 mbj qui lui ont rapporté 8,4 milliards de dollars pour un baril à 107 dollars, a précisé Assem Jihad. Au mois d'août, les exportations irakiennes de pétrole Bagdad avaient connu un nouveau record, à environ 2,565 mbj pour des revenus de 8,442 milliards de dollars, un chiffre plus atteint depuis 30 ans. L'Irak dispose de réserves pétrolières prouvées de 143,1 milliards de barils de pétrole et 3.200 milliards de mètres cubes de gaz naturel, soit parmi les réserves les plus élevées du monde pour ces deux matières. La vaste majorité des revenus du pays provient de l'exportation de cette manne pétrolière.