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Axel Michaelowa, directeur d'un groupe de recherche, à l'institut des sciences politiques de l'université de Zurich: "Les entreprises algériennes ont un potentiel intéressant d'atténuation des gaz à effet de serre"
Publié dans Le Maghreb le 15 - 10 - 2012


"Les entreprises algériennes ont un potentiel intéressant d'atténuation des gaz à effet de serre et elles doivent continuer à sensibiliser les autorités pour consacrer un minimum d'attention politique afin d'éviter une continuation de la situation actuelle " a souligné, hier, au cours de la conférence organisé à Alger sur " l'atténuation des gaz à effet de serre et le marché de carbone : Enjeux pour les entreprises algériennes ", Axel Michaelowa, docteur en économie et directeur d'un groupe de recherche à l'institut des sciences politiques de l'université de Zurich. Attendre n'est pas une solution, dit-il, car le futur va apporter des limites d'émission, a-t-il ajouté au cours de cette conférence organisée par le cercle de réflexion autour de l'entreprise (CARE) en partenariat avec la fondation Friedrich Naumann. Il a indiqué dans ce sens que " la plateforme de Durban " introduite par la 17éme conférence des parties à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques envisage un traité international successeur de Kyoto avec des engagements d'atténuation pour tous les pays à partir de 2020. " Alors l'Algérie doit se préparer. Son économie, basée sur les exportations de gaz, en basse teneur de carbone, comparé avec le charbon et le pétrole, ne souffrira pas à court terme; mais il s'agit d'identifier des opportunités d'atténuation " fait-il remarquer. En plus, les mécanismes de marché (dits mécanismes de Kyoto) ouvrent des pistes où l'atténuation mobilise, selon lui, des revenus issus de la vente des crédits carbone générés par des projets d'atténuation des gaz à effet de serre. Pendant la décennie passée, le mécanisme pour un développement propre (MDP) a permis à des industriels, dans plus de 90 pays du Sud à monter plusieurs milliers de projets, allant de la destruction de gaz industriels comme le N20, la combustion de méthane de décharges à l'introduction des énergies renouvelables, qui ont généré, dit-il, plus d'un milliard de crédits CO2. " En dépit de son fort potentiel en énergies renouvelables et efficacité énergétique, jusqu'alors, l'Algérie est restée à l'écart du marché global. Quand le Maroc et la Tunisie ont mobilisé des dizaines de projets sous le MDP, aucun projet n'a été soumis par l'Algérie " affirme M Michaelowa, directeur du programme de recherche " Politique internationale des changements climatiques " à l'institut de l'économie internationale de Hambourg de 1999 à 2006 et qui a fondé en 2003 la consultance spécialisée " Perspectives " comptant aujourd'hui une quinzaine d'experts. Il considère que l'Algérie avait manqué la phase des prix élevés des crédits carbone, soit 12 à 20 euros la tonne CO2, et l'exportation facile vers l'Europe qui offrait des revenus intéressants aux entreprises chinoises, indiennes et brésiliennes. Selon lui, le prix de crédits a baissé massivement dans les derniers mois de l'année à cause de la demande raréfiée, vu la volonté manquante des grands pays industrialisés et émergents à introduire des cibles d'atténuation post 2012. " Des crédits de nouveaux produits algériens MDP qui seront enregistrés après la fin 2012 ne peuvent pas être exportés vers l'Europe. Néanmoins des possibilités nouvelles s'ouvrent dans la phase post 2012 du régime international" a-t-il indiqué. Plus loin, une approche sectorielle pour un secteur d'une forte intensité de gaz à effet de serre comme la production de ciment ou la gestion de déchets, ouvrait, dit-il, la possibilité de collaboration avec l'Union européenne pour une activité pilote.

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