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M. Medelci à propos de la prochaine visite de François Hollande en Algérie: "Elle permettra d'arrêter les objectifs communs pour les cinq ans à venir"
Publié dans Le Maghreb le 13 - 11 - 2012


Prévue pour décembre prochain, la visite en Algérie du président français François Hollande permettra, selon le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, d'arrêter des objectifs communs pour les cinq ans à venir. Le chef de la diplomatie algérienne a déclaré dans un entretien paru dans le dernier numéro de l'hebdomadaire Jeune Afrique que "cette visite devrait constituer une opportunité de faire le bilan de ce qui a été réalisé entre 2007 et 2011, et d'arrêter les objectifs pour les cinq années à venir ". Pour M. Medelci, le fait que ce déplacement, dont la date officielle n'a pas encore été communiquée, intervienne dans une conjoncture délicate marquée par les conséquences de la crise libyenne, de la situation dans la bande sahélo-saharienne, particulièrement au Mali, donnera à cette visite un " cachet éminemment politique". Le ministre des Affaires étrangères a toutefois relevé que les relations algéro-françaises sont "trop anciennes, trop importantes et trop denses pour être jugées à l'aune des conjonctures". "Il est vrai qu'elles ont connu quelques soubresauts, traversé parfois des zones de turbulences". "Mais aujourd'hui nous abordons une nouvelles phase", a-t-il assuré, signalant que la coopération entre Alger et Paris est " très dense" et qu'elle est organisée par cycles quinquennaux. A la question de savoir si les questions mémorielles seront abordées lors de cette visite, il a indiqué qu'il est " difficile" de ne pas les aborder, " même si elles ne figurent pas à l'ordre du jour". "Ces questions n'intéressent pas uniquement les gouvernements, mais aussi les opinions publiques. Cette visite pourrait créer les conditions favorables à une réappropriation de notre mémoire commune", a expliqué le ministre. Invité à répondre à certains " observateurs " qui critiquent " l'immobilisme" de la diplomatie algérienne dans le dossier malien, M. Medelci a affirmé qu'il vivait " plutôt bien" ces reproches. "L'intérêt porté à notre action est vécu comme un hommage à notre diplomatie et prouve que la voix de l'Algérie porte. Nous ne sommes pas atypiques, mais constants. A la constance j'ajouterais la cohérence", a-t-il rétorqué. Tout en affirmant que l'intangibilité des frontières et l'unité territoriale ne "sont pas négociables", le chef de la diplomatie algérienne a fait remarquer que depuis l'indépendance de ce pays, les Touareg ont eu maille à partir avec le pouvoir central de Bamako, et les cinquante dernières années ont été marquées par une succession de rébellions. "Les porteurs de cette revendication ne sauraient être mis sur le même pied que les terroristes et les narcotrafiquants ", a-t-il souligné, considérant comme une "affaire malo-malienne" toute autre revendication qui concernerait, par exemple, la mise en œuvre de la Charia dans ce pays frontalier. Des dirigeants africains réunis, dimanche dernier, à Abuja se sont mis d'accord sur l'envoi au Mali d'une force militaire internationale de "3 300 soldats" pour "un an", afin de reconquérir le nord du pays occupé par des groupes islamistes armés. L'annonce a été faite par le président ivoirien Alassan Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui s'exprimait à l'issue d'un débat à huis clos des dirigeants des 15 pays membres de la Cédéao et d'autres pays africains dont la Mauritanie, l'Algérie, l'Afrique du Sud, le Maroc, le Tchad et la Libye. Le plan de redéploiement militaire doit être transmis à l'ONU avant la fin novembre, via l'Union africaine. Tout en affirmant que la question du terrorisme doit être prise en charge par les pays directement concernés, M. Medelci a fait savoir que l'Algérie n'est pas convaincue qu'une solution " exclusivement militaire" mènerait le Mali à la paix et à l'unité. Interrogé enfin sur la " paralysie" de l'UMA du fait de la question sahraouie, il a signalé que cette dernière est antérieure à la création de l'Union et qu'elle figure sur l'agenda du Comité de décolonisation de l'ONU depuis 1964, alors que la naissance de l'UMA date de 1989. M. Medelci expliquait le report du sommet de l'UMA prévu en octobre dernier, sans que cette échéance ne soit "consensuelle". "On ne peut pas lier la préparation d'un sommet de l'UMA à l'évolution de ce dossier, qui n'a jamais été inscrit au planning de l'Organisation, laquelle est chargée de questions exclusivement plurilatérales", a-t-il précisé. "Ce dossier n'apparaîtra pas dans les discussions bilatérales avec nos frères marocains, pour la simple raison que le sujet se traite dans un cadre onusien", a-t-il ajouté.

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