L'ambassadeur israélien en France, Yossi Gal, a été convoqué, hier, au ministère français des Affaires étrangères, qui proteste contre le projet de nouvelles implantations israéliennes à Jérusalem et en Cisjordanie. L'occupant israélien a annoncé vendredi dernier son intention de construire 3.000 logements supplémentaires à Jérusalem occupée depuis 1967, le lendemain du vote à l'Assemblée générale de l'ONU qui a accordé à la Palestine un statut d'Etat observateur non membre aux Nations unies. La France a notamment voté en faveur de la résolution. Samedi, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius avait appelé les autorités israéliennes à s'abstenir de mener à bien ce projet de nouvelles implantations. J'appelle les autorités israéliennes à s'abstenir de toute décision en ce sens et à manifester clairement leur volonté de reprendre les négociations, a déclaré M. Fabius. De son côté, Le ministère britannique des Affaires étrangères a annoncé avoir convoqué , hier matin, l'ambassadeur israélien à Londres pour protester contre le projet de nouvelles implantations israéliennes à Jérusalem et en Cisjordanie. L'ambassadeur israélien à Londres, Daniel Taub, a été convoqué au ministère des Affaires étrangères ce matin pour une réunion avec le secrétaire d'Etat pour le Moyen-Orient, Alistair Burt, selon un communiqué. Le secrétaire d'Etat va aborder en profondeur les préoccupations du Royaume-Uni concernant les colonies, en particulier celles situées à Jérusalem-Est qui rendent potentiellement de plus en plus difficile à atteindre une solution basée sur deux Etats avec Jérusalem en capitale partagée, selon la même source. Toute décision sur d'éventuelles autres mesures prises par le Royaume-Uni dépendra de l'issue des discussions en cours avec le gouvernement israélien et avec nos partenaires internationaux parmi lesquels les Etats-Unis et l'Union européenne, a ajouté le ministère. Nous avons appelé le gouvernement israélien à reconsidérer sa position, avait indiqué, hier matin, un porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères. Nous avons dit au gouvernement israélien que s'il menait à bien sa décision, alors il y aurait une réaction forte, avait-il ajouté.