Selon la presse israélienne, Paris souhaiterait ainsi manifester son désaccord avec la décision de construire 3.000 nouveaux logements en Cisjordanie. La France et la Grande-Bretagne pourraient rappeler pour la première fois leurs ambassadeurs en Israël afin de protester contre la mise en chantier de nouveaux logements dans les colonies juives de Cisjordanie, a rapporté hier le quotidien Haaretz sur son site internet, citant des sources diplomatiques européennes. Au lendemain de la reconnaissance implicite à l'Onu d'un Etat palestinien, Israël a confirmé vendredi l'existence de projets qui prévoient la construction de 3.000 logements en Cisjordanie, notamment dans un secteur baptisé E1 et jugé particulièrement sensible, entre Ma'aleh Adumim et Jérusalem. Ces projets auraient pour conséquence de couper la Cisjordanie en deux et d'hypothéquer davantage la continuité territoriale qu'espèrent les Palestiniens. Paris, qui a voté en faveur de l'initiative de l'Autorité autonome à l'Onu, et Londres, qui s'est abstenue, ont fermement condamné le projet samedi. Paris et Londres appellent Jérusalem à la raison "S'ils sont mis en œuvre, ces projets modifieront la situation sur le terrain à une telle échelle que la solution à deux Etats, avec Jérusalem comme capitale partagée, sera de plus en plus difficile à atteindre", a estimé le secrétaire au Foreign Office, William Hague. "Cela saperait la réputation internationale d'Israël et jetterait le doute sur sa volonté affichée d'obtenir la paix avec les Palestiniens", a-t-il ajouté. Son homologue français, Laurent Fabius, a parlé d'E1 comme d'une "nouvelle zone de colonisation" et estimé que le projet de construction, s'il se confirmait, "saperait la confiance nécessaire à la reprise du dialogue". "J'appelle les autorités israéliennes à s'abstenir de toute décision en ce sens et à manifester clairement leur volonté de reprendre les négociations", a ajouté le ministre français des Affaires étrangères dans un communiqué. Selon la presse israélienne, Paris souhaiterait ainsi manifester son désaccord avec la décision de construire 3.000 nouveaux logements en Cisjordanie. La France et la Grande-Bretagne pourraient rappeler pour la première fois leurs ambassadeurs en Israël afin de protester contre la mise en chantier de nouveaux logements dans les colonies juives de Cisjordanie, a rapporté hier le quotidien Haaretz sur son site internet, citant des sources diplomatiques européennes. Au lendemain de la reconnaissance implicite à l'Onu d'un Etat palestinien, Israël a confirmé vendredi l'existence de projets qui prévoient la construction de 3.000 logements en Cisjordanie, notamment dans un secteur baptisé E1 et jugé particulièrement sensible, entre Ma'aleh Adumim et Jérusalem. Ces projets auraient pour conséquence de couper la Cisjordanie en deux et d'hypothéquer davantage la continuité territoriale qu'espèrent les Palestiniens. Paris, qui a voté en faveur de l'initiative de l'Autorité autonome à l'Onu, et Londres, qui s'est abstenue, ont fermement condamné le projet samedi. Paris et Londres appellent Jérusalem à la raison "S'ils sont mis en œuvre, ces projets modifieront la situation sur le terrain à une telle échelle que la solution à deux Etats, avec Jérusalem comme capitale partagée, sera de plus en plus difficile à atteindre", a estimé le secrétaire au Foreign Office, William Hague. "Cela saperait la réputation internationale d'Israël et jetterait le doute sur sa volonté affichée d'obtenir la paix avec les Palestiniens", a-t-il ajouté. Son homologue français, Laurent Fabius, a parlé d'E1 comme d'une "nouvelle zone de colonisation" et estimé que le projet de construction, s'il se confirmait, "saperait la confiance nécessaire à la reprise du dialogue". "J'appelle les autorités israéliennes à s'abstenir de toute décision en ce sens et à manifester clairement leur volonté de reprendre les négociations", a ajouté le ministre français des Affaires étrangères dans un communiqué.