Le ministre de l'Industrie, et de la Promotion de l'investissements Cherif Rahmani, a remis les pendules à l'heure suite aux multiples contraintes soulevées par les hommes d'affaires tunisiens et algériens lors de la rencontre organisée à l'hôtel Sofitel d'Alger, en présence du Premier ministre tunisien, Hamadi Jebali, en visite officielle en Algérie. Ainsi Rahmani a évoqué à la fin du forum trois catégories de contraintes soulevées lors des débats par les uns et les autres en termes de problèmes posés notamment par les échanges commerciaux limités à 1 million d'euros environ, la législation douanière bilatérale et les cas de refus de résidences en Tunisie pour les hommes d'affaires algériens. Dans la première catégorie, il a insisté sur les problèmes en général de la coopération bilatérale, qui existent, certes dit-il, dont certains ont été soulevés par des investisseurs tunisiens lorsqu'il les a reçus durant la matinée. Et ils ont posé, des contraintes liées aux investissements en Algérie. " J'invite le directeur de l'agence nationale de développement et d'investissements, l'ANDI, M Mansour à organiser, dans les meilleurs délais, une rencontre avec les investisseurs et les hommes d'affaires tunisiens afin qu'ils posent leurs problèmes rencontrés et les prendre en charge cas par cas par les solutions attendues " affirme Cherif Rahmani, à la grande satisfaction des hommes d'affaires tunisiens présents dans la salle qui semblent satisfaits par la proposition du ministre. Dans la deuxième catégorie de contraintes, il a recensé les cas de résidences des hommes d'affaires algériens en Tunisie, les questions douanières, d'imposition, d'autorisation et de marché qui relèvent de la compétence des deux gouvernements respectifs. Toutes ces questions d'amélioration du développement de la coopération algéro-tunisienne vont trouver des solutions à ce niveau dans les mois prochains, a-t-il ajouté. "Ainsi toutes ces contraintes recensées seront posées prochainement, devant le Premier ministre, M Abdelmalek Sellal afin de trouver les solutions et accélérer la coopération, les investissements et les échanges commerciaux entre les deux pays " affirme Cherif Rahmani. Enfin la dernière catégorie se rapporte, selon lui, aux discussions qu'il a entreprises avec le Premier ministre tunisien en marge de cette rencontre d'affaires bilatérale, lesquelles portent, dit-il, sur les opportunités d'investissements qu'offre l'Algérie dans divers secteurs et notamment dans l'industrie comme l'électronique, électricité, la pêche, matériaux de construction et les technologies futures. Ainsi la complémentarité et l'intégration économique des deux industries, algérienne et tunisienne l'ordre du jour dans les mois à venir, et seront renforcées par de nouveaux investissements gagnant gagnant dans le cadre privilégié des relations de partenariats et d'investissements réciproques. " Nous allons recevoir dans ce cadre les hommes d'affaires tunisiens pour leur proposer les possibilités d'investissements en Algérie en partenariat avec leurs homologues algériens et qui seront construites sur des bases industrielles et le profit ainsi que selon des critères de terrain et de pragmatisme " explique le représentant du gouvernement la démarche algérienne de coopération et d'investissements mutuellement bénéfiques. Ainsi donc M. Rahmani apporté des éclairages attendus par les hommes d'affaires et investisseurs tunisiens et algériens et qui sont susceptibles de contribuer à la relance et au renforcement de la coopération algéro-tunisienne dans le secteur des industries.