Plus de 42 000 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans les violences qui secouent la Syrie depuis le début du conflit syrien à la mi-mars 2011, a rapporté, avant-hier, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).Selon l'OSDH, au moins 29.455 civils ont péri depuis le 15 mars 2011. Outre les victimes civiles, le nombre de soldats tués s'élève à 10.323 et celui des soldats déserteurs à 1.402, a fait savoir l'ONG, basée en Grande-Bretagne, qui s'appuie sur un réseau de militants et de sources médicales dans les hôpitaux civils et militaires à travers le pays. A ces chiffres, "il faut ajouter 652 autres personnes tuées dont l'identité n'a pas pu être établie", a signalé le chef de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, ce qui porte nombre total de morts depuis la mi-mars 2011 à 42.084. La contestation depuis la mi-mars 2011 du régime du président Bachar el Assad s'est militarisée avec le temps. Les combats entre rebelles et soldats, et les bombardements aériens et à l'artillerie font des dizaines de morts tous les jours. La communauté internationale est profondément divisée sur le conflit en Syrie, Moscou et Pékin bloquant notamment toute résolution condamnant le régime de Damas au Conseil de sécurité de l'ONU. L'Equateur dément avoir reçu une demande d'asile d'Assad D'autre part, le ministre équatorien des Affaires étrangères, Ricardo Patino, a démenti jeudi que son pays avait reçu une demande d'asile du président syrien Bachar al-Assad. "Je démens totalement. Aucun citoyen syrien n'a demandé l'asile en Equateur, et encore moins son président actuel", a indiqué M. Patino dans un message publié sur son compte Twitter, où il avait été interrogé à ce sujet. La mise au point du chef de la diplomatie équatorienne intervient après qu'un porte-parole du département d'Etat américain eut affirmé mercredi derneir, que des propositions d'asiles pour Bachar al-Assad avaient été faites par des pays latino-américains. Faisant allusion à des offres antérieures d'asile pour M. Assad, le porte-parole adjoint du département d'Etat, Mark Toner, avait rappelé que "certains pays de la région et au-delà avaient proposé d'accueillir Assad et sa famille s'il devait décider de quitter la Syrie".