Le marché obligataire européen était calme, avant-hier, et les taux des dettes des pays (hormis une légère détente observée sur la dette italienne) évoluaient peu, dans un environnement déserté par les intervenants. Le seul sujet d'actualité en Europe, à savoir la décision du chef du gouvernement italien Mario Monti se disant prêt à diriger de nouveau l'Italie, a permis une légère détente sur la dette italienne, prouvant la bonne réaction des investisseurs. M. Monti, apprécié par les marchés pour sa rigueur budgétaire, a indiqué être prêt à diriger le pays après les élections de février mais sur la base d'un programme précis. Peu avant la clôture, le taux à 10 ans de l'Italie, qui évolue en sens inverse des prix, se détendait à 4,464%, contre 4,479% vendredi soir. Les incertitudes politiques en Italie risquent toutefois de peser sur la dette italienne dans le court terme en créant une tension sur les taux, soulignent des analystes sous couvert d'anonymat. Les taux longs espagnols sont restés quasi inchangés à 5,257%, contre 5,251% vendredi soir. Le taux à 10 ans de la France s'est légèrement tendu à 1,987%, contre 1,956% vendredi. Le taux allemand à 10 ans n'était pas coté. Hors zone euro, le taux britannique s'inscrivait à 1,892%, contre 1,885% la veille du week-end. Aux Etats-Unis, le taux à 10 ans s'établissait à 1,765%, contre 1,762% vendredi, et celui à 30 ans à 2,932%, contre 2,931% la veille du week-end. Le taux à trois mois s'inscrivait à 0,06%, contre 0,05%. Sur le marché interbancaire, l'Euribor était en hausse à 0,186%, contre 0,184% vendredi et le libor est resté stable à 0,310%.