En 2012, l'Algérie a importé 568.610 véhicules contre 390.140 véhicules en 2011, en hausse de 45,75%, selon les chiffres des Douanes algériennes. Le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis), précise cependant que la facture des importations des véhicules a également connu une augmentation de 45,25%, passant de 354,16 milliards de DA en 2011 à 514,43 milliards de DA en 2012, soit 6,9 milliards de dollars au taux de change de la loi de finances 2012. Les quelque quarante concessionnaires présents en Algérie ont importé 543.423 véhicules en 2012 contre 365.948 véhicules, en hausse de 48,5%, pour une valeur de 480,17 milliards de DA soit +49,01%, contre 322,24 milliards de DA en 2011, relèvent encore les chiffres provisoires du Cnis. En revanche le nombre de véhicules importés en 2012 par les particuliers a aussi connu une hausse de 4,11%, passant à 25.187 véhicules avec une facture de 34,25 milliards DA, en hausse de 7,28%. Selon le Centre, les voitures françaises arrivent toujours en tête des véhicules importés par l'Algérie. Le groupe français Renault, qui va construire la première usine d'automobile en Algérie, a vendu 115.502 véhicules en 2012 pour une valeur de 91,83 mds DA, contre 75.956 unités en 2011, soit une hausse de 52,06 % en termes de nombre. La marque Peugeot a occupé la 2ème place avec 65.756 voitures (61,75 mds DA) contre 35.130 (32,65 mds DA), en hausse en nombre de 87,18% et de 87,30% en valeur. La 3ème position revient au Sud-Coréen Hyundai avec 51.048 véhicules (33,84 mds DA), contre 50.697 unités (29,46 mds DA) en 2011, enregistrant également une hausse en terme de valeur et nombre de respectivement 14,89% et 0,69. Malgré les effets de la crise économique internationale, l'arrêt du crédit automobile et les taxes introduites depuis 2008 afin de réguler le marché de l'automobile, les importations ont repris leur tendance haussière dès 2010. Ce rebond des ventes de véhicules neufs s'explique, selon des experts, par la hausse du pouvoir d'achat en 2011 dans le sillage de la revalorisation des salaires des travailleurs dans plusieurs secteurs, notamment la Fonction publique, la santé, l'éducation, etc.