Karim Bouamrane, été victime de propos raciste de la part de Pascal Boniface,le fondateur de l'Institut de recherches internationales et stratégiques (IRIS), a qualifie le maire de Saint-Ouen de «mouslim d'apparence». Le fondateur de l'IRIS a décrit le maire de Saint-Ouen, figure montante du PS et opposant à l'alliance avec LFI, comme un « muslim d'apparence ». La réaction à cette « assignation identitaire » a été immédiate et vive, particulièrement au sein du Parti socialiste et des milieux politiques macronistes. Pascal Boniface, a exprimé son scepticisme quant aux déclarations de Karim Bouamrane .Samedi 19 octobre, Karim Bouamrane a critiqué l'importation du conflit israélo-palestinien en France « à des fins électoralistes ». Ce reproche visait notamment La France insoumise, dont les positions ont été au centre des débats pendant la campagne des européennes, en juin dernier. En réaction, Pascal Boniface, a exprimé son scepticisme quant au parcours de l'édile. «Sincèrement, je m'interroge sur cet homme que je ne connais pas personnellement. Est-il un exemple de la méritocratie ? Alors bravo ! Ou instrumentalisé façon un muslim d'apparence qui ne critique pas Netanyahou et donc bénéficie d'une grosse promo médiatique. J'attends de voir », a déclaré le chercheur en géopolitique. Dans la foulée, toujours, Karim Bouamrane a fait part de son indignation. « Après 30 ans d'engagement à gauche, élu de la République depuis 1995, voilà comment un chercheur me qualifie et se disqualifie définitivement. La lutte contre l'essentialisation continue ! Vive la République ! Vive la France ! », a écrit l'élu d'origine marocaine. « Parce qu'évidemment, selon Pascal Boniface, Karim Bouamrane qui ne pense pas comme lui, ne peut pas penser seul, le pauvre. Comment peut-on à ce point être méprisant et raciste ? », a répondu la journaliste Emmanuelle Ducros. Benjamin Haddad, ministre des Affaires européennes, a rétorqué à Pascal Boniface que « l'assignation identitaire est l'inverse de notre pacte républicain », tandis qu'Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a affirmé que « nul ne devrait être assigné à une supposée identité religieuse ou culturelle ». Le directeur fondateur de l'IRIS, a déjà été au cœur de polémiques liées à ses prises de position sur le conflit israélo-palestinien. Il avait notamment quitté le PS, en 2001, après avoir critiqué les positions du parti sur cette question. Dimanche, il a également interpellé une autre élue socialiste de Paris, Lamia El Aaraje, sur la situation à Gaza. Celle-ci a réagi en soulignant que son nom semblait influencer le traitement qui lui est réservé, se demandant : «L'aurait-il fait si je m'étais appelée Colette Durand ? ». De Marseille,