La gestion de la nouvelle aérogare de l'aéroport international "Ahmed Ben Bella", dont les travaux de réalisation ont été lancés dernièrement, sera renforcée par les technologies des énergies renouvelables, a indiqué la direction générale de l'Entreprise de gestion des services des aéroports de l'Ouest. Selon l'étude technique du projet, auquel une enveloppe financière de 13 milliards a été consacrée, la nouvelle aérogare, qui occupera un espace bâti de plus de 31 000 m2 de la superficie globale du nouveau site de l'aéroport de plus de 1 110 ha, sera couverte par des plaques photovoltaïques, a-t-on indiqué. Les plaques photovoltaïques seront adoptées comme source principale d'énergie pour couvrir les besoins en éclairage, de climatisation et autres, selon la même source qui a ajouté que chaque mètre carré de plaques photovoltaïques produira environ 50 kilowatts d'énergie électrique. La nouvelle aérogare sera réalisée selon un style moderne adapté aux systèmes technologiques avancées de transfert des eaux pluviales pour répondre aux besoins de l'aéroport, entre autres, l'arrosage des espaces verts qui seront créés intra et extra moros, selon une architecture haut de gamme. Les travaux en première phase se déroulent dans un bon rythme et le projet lancé en fin d'année dernière sera livré dans un délai de 36 mois. En outre, l'aménagement de l'ancienne aérogare sera en 12 mois, ont affirmé les responsables de la société COSIDER chargée du projet. Le trafic de voyageurs atteindra, une fois le projet réceptionné, environ 2,5 millions par an pour une capacité de traitement de 6 vols en même temps. La nouvelle aérogare sera renforcée par six couloirs couverts pour le raccordement direct des salles d'attente aux avions, en plus de pistes de 3 660 mètres de long et 45 m de large.