Selon le président du directoire de la SGP-GEPHAC -Chimie et Pharmacie, M.Cherif Bounab en l'occurrence, les filières publiques de la peinture, du papier et de la verrerie seront relancées grâce à l'injection de 11 nouveaux projets à la faveur d'un plan de développement de 42 milliards DA. Ainsi, un important plan de développement de 42 milliards DA est prévu pour le lancement de 11 projets et la mise à niveau des machines de production notamment dans les segments du papier et cellulose, les verres et abrasifs, la peinture, et l'incinération des médicaments périmés. Les projets en question seront réalisés en partenariat avec des entreprises étrangères conformément à la réglementation régissant les investissements étrangers (51/49%) selon les orientations des pouvoirs publics, lors de la présentation du dossier de la SGP-GEPHAC au Conseil des participations de l'Etat (CPE). M.Bounab a fait savoir que les objectifs attendus de ces futurs partenariats industriels seront basés sur le transfert du savoir-faire et la formation des jeunes, la satisfaction de la demande nationale, la réduction des importations et ensuite la recherche de parts de marchés à l'international. Dans cette optique, des avis d'appels d'offres pour la réalisation de certains projets ont été lancés et des études de faisabilité doivent se faire, a ajouté le même responsable. Sur les 42 milliards DA, 2 milliards DA seront destinés à la mise à niveau des machines de production des filiales de cette SGP, à l'exception de l'entreprise nationale des peintures (ENAP) qui financera, avec ses fonds propres, ses nouveaux investissements et la mise à niveau de ses équipements. Evoquant, par ailleurs, l'accord conclu récemment entre les filiales de la SGP-Gephac, Tonic industrie et le Groupe industriel du papier et de la cellulose (GIPEC), et la société espagnole Saica Papers, il a indiqué que le partenariat avec cette société de renommée mondiale vise l'organisation et le développement de la filière récupération de papier. Sur un gisement de 450.000 tonnes de vieux papiers, l'Algérie ne récupère que 100.000 tonnes par an, alors qu'une quantité de 43.000 tonnes est exportée, a-t-il fait remarquer. Cette joint-venture permettra d'optimiser l'activité de récupération de vieux papiers en portant sa capacité à 300.000 tonnes par an dans trois ans sur un gisement qui augmentera à 850.000 tonnes en 2016 et réduire ainsi la facture d'importation du papier, a expliqué M. Bounab. Une société mixte sera créée, selon la règle 51/49%, pour concrétiser ce partenariat, lors du forum algéro-espagnol, prévu en mars prochain, a-t-il fait savoir. Le président de la SGP-GEPAHC a également précisé que l'activité de cette société, qui sera implantée dans le centre du pays, s'élargira de la récupération de vieux papiers à la production de papier et ensuite de cartons, ajoutant que des sites sont déjà disponibles dans les usines des groupes Tonic industrie et Gipec pour l'abriter. M. Bounab a indiqué enfin que la SGP-Chimie pharmacie a été la première entreprise à présenter son dossier au CPE en septembre 2010, mais ce dernier a demandé sa restructuration parce qu'elle détenait un nombre important de filiales.