Les outils de la démocratie participative sont d'efficaces ressources de formation de la citoyenneté qui est une responsabilité et un engagement individuels et collectifs pour élargir la promotion de la renaissance nationale et de tout son processus d'accompagnement en vue d'une gouvernance permettant d'associer tous les acteurs au statut de tribune de réflexion et d'action collectives. Une action qui devrait améliorer sensiblement les relations entre les pouvoirs publics et les citoyens, mais aussi les liens des citoyens avec les élus locaux souvent marqués par la méfiance et la défiance. C'est également l'instauration d'une bonne compréhension des enjeux du moment sur les plans politique, économique, social et sécuritaire et par-là même la maîtrise de la cohésion nationale, en particulier au moment où des forces imprégnées de mal s'ingénient à créer les moyens jetant la psychose et la confusion dans la société pour des desseins inavoués, ce qui implique pour les Algériens la nécessité de poursuivre l'exécution des obligations qu'ils ont acceptées d'assumer dans la reconstruction nationale, cela leur impose aussi des tâches venant compléter leur citoyenneté. L'amélioration des relations entre les pouvoirs publics et les citoyens est aujourd'hui de combiner les efforts conjoints pour obtenir un véritable processus d'autogestion collective et des valeurs démocratiques. Dans cet esprit, la société civile, à ce jour dans certains cas rétifs, devrait se remettre en ordre pour avoir voix à ce chapitre de symbiose et une influence positive envers l'intérêt de la collectivité nationale pour donner plus de pouvoir à la démocratie participative. Il faut répondre aux besoins du moment afin de partager ensemble les vraies préoccupations populaires mais aussi pour structurer les interventions urgentes sur le terrain, notamment avec les membres de la société civile qui désirent servir efficacement l'intérêt de la collectivité nationale avec l'ambition profonde d'appréhender le futur prochain avec la même sérénité, la même volonté et la même complémentarité. Ce défi est à relever. Autrement dit, mettre en relief les sources d'inspiration pour le développement et la démocratie mais aussi de réduire les obstacles qui se dressent sur leur chemin. Si la volonté politique de rattraper certains retards et de hisser la société algérienne à sa juste valeur est pour le bien-être de tout en décrochant des bonds qualitatifs au plan économique et partant social, il reste que la dimension économique est à élargir au profit de l'accroissement de la richesse nationale. Le défi ici serait de savoir comment peut-on constitué des sources d'inspiration ou des obstacles à lever pour assurer la pérennité d'un développement favorable. Le stade atteint par la sphère sociopolitique du pays astreint à des mesures tangibles envers la citoyenneté et le civisme. L'éducation et la sensibilisation civique devraient être au menu afin d'inculquer à tout le monde les principes ethniques et moraux. L'objet principal étant de favoriser une combinaison de synergie afin de fédérer un civisme engagé sur tous les plans. A travers cette ligne ; l'Etat apparait, fondamentalement comme un élément social de très grande portée. La multiplication des programmes pour accroitre le bien-être est un signe de développement et de modernité de la société algérienne. Cela explique le rétablissement progressif de la confiance sur la base d'une répartition équitable des revenus, mais aussi des mesures et des décisions, ce qui constitue, bel et bien, le socle d'une véritable gouvernance démocratique fondée sur les objectifs poursuivis depuis 1999.