La gestion des affaires locales fait partie des grandes priorités des pouvoirs publics, et ce, en référence au plan d'action du gouvernement. Cette large et indispensable ouverture sur les questions au niveau local ne peuvent que favoriser la " redirection " des tâches et des missions de l'administration territoriale par les apports de nouveaux moyens matériels et humains qui font jusqu'à présent défaut. Ces priorités fondamentales vont se fondre pour donner naissance à une administration forte, que l'assimilation du service public voulue, notamment par une action de proximité avec les citoyens, réussira à détruire une certaine bureaucratie. Le gouvernement fait de cet engagement un retour aux sources de la démocratie participative. Beaucoup reste encore à faire dans ce domaine. Trop souvent " englué " dans des carences administratives et leurs propres conséquences. C'est dire qu'il est question de cette ouverture sur le quotidien à travers ses dimensions sociales en vue de leur développement, à des jours meilleurs. Ainsi, l'administration locale ne peut échapper à cette " correction " des questions liées à la gestion des affaires publiques. On comprend que le Premier ministre, M. Sellal, a, dans ces conditions, exigé de l'ensemble des responsables locaux de donner le meilleur d'eux-mêmes pour finaliser ce dossier brûlant, qui est aussi lié au développement de leurs relations avec les populations. Une insistance pour que les collectivités locales contribuent, plus largement encore que par le passé, à la formation de la citoyenneté, tant par le dialogue, la communication et la recherche des solutions appropriées à chaque lacune. Les programmes de développement sur les plans social et économique qui se sont succédé ces dernières années ont toujours mis l'accent sur la nécessaire " démocratisation " de la vie entre l'administration et les administrés. C'est d'ailleurs, à travers cette démocratisation que les citoyens doivent puiser leurs énergies pour construire leur avenir. C'est là, où la maturation de la symbiose se retrouve renouvelée autour d'un point commun : l'intérêt de la collectivité et la création de qualité de gestion transparente. La maturation suivant cette ligne de gestion aboutit automatiquement à des relations qui atteignent la sensibilité sociale des populations en prenant, dans la " richesse " du plan national de développement, nombre d'atouts. Un nivellement par le bas, tant au niveau social et économique qu'à des formes d'expression éclairant mieux les choses face à l'avenir, notamment que l'administration territoriale va se mettre sans équivoque à l'écoute des " pulsations " de la société au travers des réalités, car, il faut maintenant d'abord combler les lacunes, pour assurer le décollage dans l'optique qui sied aux Algériens. Ce décollage en milieu sociétal, a suscitant une prise de conscience et un juste sentiment de civisme des populations, est une œuvre à créer les conditions nécessaires pour un contact plus étroit entre l'Etat et le peuple, tout en faisant progressivement disparaître les incompréhensions.