Le directeur général du contrôle économique et de la répression de la fraude au ministère du Commerce, M. Abdelhamid Boukahnoune, indique que 44.702 infractions liées à l'activité commerciale en Algérie ont été enregistrées au premier trimestre 2013. Ce qui constitue un recul de 2,9% par rapport à la même période en 2012. La moyenne d'intervention des services de contrôle relevant du ministère a grimpé de 10,8% durant le premier trimestre de 2013 par rapport à la même période en 2012. Selon M. Boukahnoune, les résultats réalisés pendant ce trimestre sont "positifs" car la baisse des infractions signifie une maîtrise du contrôle du marché, et ce, grâce à un déploiement important d'agents de contrôle actuellement sur le terrain (6 000 agents). Ainsi et concernant les opérations de contrôle, celles-ci ont donné lieu à la fermeture de près de 2 500 locaux commerciaux et la saisie de marchandises pour un montant de 94,51 millions DA. Les mêmes services ont saisi aux frontières des marchandises pour non conformité aux normes d'un montant de 2,2 milliards DA, en recul de 29,6% par rapport à la même période 2012 (3,2 milliards DA). D'autre part, un programme pour la saison estivale et le mois de Ramadhan est en cours d'élaboration, a annoncé d'autre part, M. Abdelhamid Boukahnoune. Pour plus d'explications, ce dernier précise que ce programme sera axé sur les points de distribution, les marchés et les unités de production, notamment des produits périssables qui présentent un danger sur la santé du consommateur tels les viandes, le lait et ses dérivés, les boissons, les détergents et produits cosmétiques. Ainsi quelque 7 000 agents seront mobilisés à cet effet sur le terrain en plus de l'encadrement de plus de 3 000 autres, a-t-il ajouté. Par ailleurs, des journées d'études et des rencontres de sensibilisation aux intoxications alimentaires en coordination avec les associations de protection du consommateur seront organisées. Enfin, faut-il remarquer que le succès de l'opération de contrôle et l'éradication de la fraude ne sauraient se réaliser sans la conjugaison des efforts entre consommateur et opérateur économique ainsi que les services du commerce d'autant plus que ces derniers ne peuvent à eux seuls maîtriser un marché où plus de 1,6 million de commerçants exercent.