Un soldat a été légèrement blessé dans une attaque à l'engin explosif contre un point de contrôle de l'armée en plein centre de Benghazi dans l'est de la Libye, a indiqué, avant-hier, un responsable des services de sécurité. "Un engin explosif a été lancé contre un point de contrôle d'une unité de l'armée positionnée au carrefour de Dubail en plein centre-ville de Benghazi par des individus à bord d'une voiture", a indiqué cette source sous couvert de l'anonymat. "L'attentat qui a été perpétré vers 2 heures du matin, heure locale (minuit GMT) a fait un blessé léger parmi les soldats en faction", a-t-on indiqué de même source. Berceau de la révolution libyenne, Benghazi a été le théâtre ces derniers mois de plusieurs attentats et attaques contre les services de sécurité et des représentations diplomatiques occidentales, dévoilant l'incapacité des autorités à mettre sur pied des forces de sécurité efficaces. Ces attaques sont généralement attribuées aux islamistes radicaux, à l'instar de celle du 11 septembre 2012 contre le consulat des Etats-Unis, qui avait coûté la vie à quatre Américains dont l'ambassadeur Chris Stevens.
Faible explosion près des ambassades d'Algérie et d'Arabie saoudite à Tripoli Une explosion de faible intensité s'est produite, avant-hier, dans une rue de Tripoli abritant les ambassades de Grèce, d'Arabie saoudite et d'Algérie, provoquant de légers dégâts. "Une petite bombe artisanale (gélatina) a été placée près d'une voiture dans une rue où se trouvent les ambassades de Grèce, d'Arabie saoudite et d'Algérie, causant de légers dégâts aux pneus du véhicule", a précisé un membre des services de sécurité sur place. Cette explosion a eu lieu dans le quartier de Dahra, dans le centre de la capitale libyenne. Le 23 avril, un attentat à la voiture piégée avait visé l'ambassade de France à Tripoli, blessé deux gendarmes français et plusieurs Libyens et provoqué d'importants dégâts. Relativement épargnée, Tripoli a connu ces dernières semaines le siège de deux ministères imposé par des miliciens qui réclamaient l'adoption d'une loi d'exclusion politique des collaborateurs de l'ancien régime de Mouammar Kadhafi.