L'Agence algérienne de la promotion des exportations (ALGEX) organisera prochainement deux manifestations, l'une à Londres et l'autre à Berlin, destinées à la promotion des exportations des produits agricoles algériens. Des échantillons de produits agricoles algériens tels que les dattes, l'huile d'olive, les agrumes, et les produits maraîchers seront présentés durant ces manifestations, qui doivent se tenir fin octobre à Londres et début de l'année prochaine à Berlin, a-t-il expliqué lors d'une conférence-débat, organisée pour l'annonce du salon international de l'agriculture, productions et technologies végétales (Filaha), prévu fin octobre prochain. Par ailleurs, ce responsable a regretté la "quasi stagnation" des exportations agricoles algériennes au niveau de 25 millions de dollars enregistrés en 2006 dont 11 millions de dollars représentant des dattes. Il faut dire que marché de l'agroalimentaire en Algérie pèserait cinq milliards de dollars, et malgré la multitude d'entreprises privées et publiques concurrentes, il peine à devenir un secteur d'exportations. Sur les dix dernières années, le privé a réussi dans la filière, soit en montant des entreprises en partenariat avec des étrangers, soit en s'associant avec des entreprises locales. Il réussit mieux que l'entreprise publique. Comme d'autres secteurs, l'agroalimentaire fait face à une concurrence pas toujours loyale, induite par une importation à tout-va. Il évolue ainsi dans un environnement marqué par une distorsion dans la concurrence. Et, dans pareille situation, les gestionnaires des entreprises publiques agroalimentaires en Algérie, négocient comme ils peuvent, la survie des sociétés dont ils ont la charge. Pendant ce temps, le privé, versé en partie dans l'importation, s'étend dans un marché en expansion, notamment sur les segments des produits alimentaires d'importation comme les grains, les produits agroalimentaires, les matières premières ainsi que les biens de production et de consommation. Dans la structure des importations agroalimentaires, il y a, en vérité, de tout : de la farine, du sucre, de la margarine, du blé. Sur ce dernier produit, des économistes grossissent le trait.