EDF Energies Nouvelles (EDF EN), la filiale d'EDF dans les énergies renouvelables, s'est associée à l'allemand wpd offshore pour répondre au second appel d'offres français d'éoliennes en mer, en partenariat exclusif avec Alstom pour la fourniture des matériels. Avec ce partenariat, EDF EN et wpd offshore mettront en commun leurs savoir-faire, leurs moyens humains et financiers au travers d'une société commune dont EDF Energies Nouvelles sera l'actionnaire majoritaire, ont indiqué les deux groupes dans un communiqué. Les deux partenaires entendent répondre au deuxième appel d'offres lancé par le gouvernement pour des parcs éoliens en mer. Ils proposeront une éolienne française de 6 mégawatts (MW) spécialement conçue par Alstom. Selon le communiqué, wpd offshore est un des leaders de l'éolien en Europe avec un portefeuille de 18 projets dans six pays, dont huit ayant obtenu l'ensemble des autorisations de construire pour une capacité cumulée de 2.500 MW. “Nous sommes très heureux de nous associer à un partenaire européen reconnu dans le domaine de l'éolien en mer”, a déclaré Yvon André, directeur général délégué d'EDF EN. L'expertise de wpd offshore en matière de développement de projet, sa connaissance des enjeux locaux associées à notre expérience d'industriel et de producteur d'électricité sont des atouts déterminants”, a-t-il ajouté. EDF autorisé à utiliser du MOX dans tous les réacteurs nucléaires du Blayais EDF a été autorisé par le gouvernement à utiliser du MOX, un combustible nucléaire contenant du plutonium provenant de combustibles usagés, dans deux réacteurs supplémentaires de sa centrale du Blayais (Gironde), selon un arrêté publié au Journal officiel. Cet oxyde mixte d'uranium et de plutonium, spécialité française fabriquée par Areva et employée dans l'Hexagone depuis 1987, était déjà utilisé dans les réacteurs 1 et 2 de la centrale proche de Bordeaux. Il pourra désormais être employé dans les autres réacteurs, le 3 et le 4, précise le ministère de l'Ecologie et de l'Energie dans un communiqué, ce qui porte à 22 sur 58 le nombre de réacteurs français moxés. Après la demande d'EDF d'utiliser plus de MOX au Blayais en avril 2010, l'Autorité environnementale avait obtenu un an plus tard que le dossier soit complété. Après une enquête publique fin 2011, l'Autorité de Sécurité nucléaire a finalement émis un avis favorable en octobre 2012. L'ASN a notamment considéré que l'expérience acquise depuis 1987 sur l'utilisation du MOX dans les réacteurs nucléaires français n'a pas fait apparaître de comportement du combustible différent en exploitation de celui du combustible à l'uranium enrichi, souligne le ministère. Le MOX est dans le viseur des écologistes et de certains scientifiques, la radioactivité du plutonium étant considérablement plus élevée que celle de l'uranium enrichi, ce qui représente un risque supplémentaire en cas d'accident nucléaire. Il était ainsi employé dans un des réacteurs accidentés (le numéro 3) de la centrale japonaise de Fukushima. Son avantage réside précisément à réutiliser du plutonium obtenu au terme de la combustion d'uranium enrichi, Areva mettant en avant ce rôle de recyclage. Au total, le MOX contient entre 5 à 10% de plutonium. Les quatre réacteurs du Blayais ont chacun une puissance de 900 mégawatts. Il fond partie de la génération de réacteurs la plus ancienne actuellement en fonctionnement en France.