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Energie: La France, l'ombre du lobby mondial du nucléaire
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 08 - 02 - 2010

Le « Lobby de l'or blanc» ou le «lobby nucléaire» comme on l'appelle est une ombre qui, pour des raisons politiques et économiques, cherche à retarder de l'énergie nucléaire à grande échelle, énergie qui est loin d'avoir dit son dernier mot.
Le manque de «transparence » et de «démocratie» du soi-disant «lobby nucléaire » est à comparer à la transparence et la démocratie de ceux qui la combattent. L'énergie nucléaire est une énergie comme les autres, mais plus propre et plus moderne. Elle ne doit pas faire l'objet d'enjeux politiques ou idéologiques, mais bien entendu elle doit s'efforcer de rendre service à la société dans un esprit d'ouverture et de respect de l'environnement. L'énergie nucléaire utilisée pour la première fois par les Etats-Unis pour détruire la puissance nippone en 1945, deux bombes atomique furent lâchées, l'une sur Hiroshima et l'autre sur Nagasaki, se fut la première et la dernière dissuasion qui plaça l'Amérique sur l'orbite des nations. Le monde peine à se débarrasser des stigmates atomique et de la honte humaine. Mais depuis l'énergie nucléaire fut petit à petit domestiquée pour en faire la source d'énergie la plus propre et la plus sûre qui permet de subvenir aux besoins des économies modernes avec une emprise réduite dans le territoire et le paysage. Sa technologie et son utilisation reste encore sous le contrôle du Lobby, crée par l'0ccident au mépris des pays du Sud et du monde musulman. Sarkozy, tête pensante du «Lobby mondial du nucléaire» L'énergie nucléaire sécurisé et exploitée fournit déjà plus de 40 % de l'électricité de la Communauté Européenne, c'est-à-dire plus que chacune des autres sources d'énergie isolées. Elle permet d'ores et déjà d'économiser 2,5 milliards de tonnes de CO2 par an, soit 10% de tous les rejets dans le monde, réduisant ainsi l'impact de l'effet de serre qui nous menace si nous continuons à brûler les combustibles fossiles, y compris le gaz.
Les énergies éolienne et solaire sont également à encourager car elles sont propres et renouvelables. Toutefois leur caractère diffus et aléatoire ne leur permettra pas de remplacer les sources puissantes et d'utilisation continue des générateurs plus conventionnels comme le pétrole et le gaz. A titre d'exemple, il faut environ 6 000 grosses éoliennes, par bon vent, pour produire l'électricité d'une seule centrale nucléaire On compte dans le monde 498 réacteurs nucléaires dans 252 centrales nucléaires en 2009 (selon un rapport de l'AIEA, jugé peu crédible). Avec une capacité totale de 390 GW, ils fournissent à peu près 18,7% de l'électricité mondiale.) Et si la vitesse du vent diminue de moitié, la production d'une éolienne est divisée par 8. Par contre, les chauffe-eau solaires sont des solutions intéressantes, la constante de production de ces deux types d'énergies reste au grès de la météo. La France qui est la tête pensante du «Lobby nucléaire» produit plus de 80 % de son l'électricité à partir des centrales nucléaires d'EDF, importe la totalité de la matière première combustible d'Afrique (Niger et Gabon). La France a fait de l'uranium africain une première richesse de l'industrie française qui et génère plus de 3300 milliards d'euros annuellement, soit (3) fois plus que son industrie mécanique, électromécanique et électronique, avec des gains exorbitant du au bradage et au vol de la matière première africaine. Cette filière industrielle emploi plus que (4) millions de personnes en France, sans elle la France deviendra le plus pauvre pays de l'Union Européenne. La France projette alimenter les 28 pays de l'Union en énergie électronucléaire et devenir l'unique leader mondial dans la matière qui dictera ses lois sur l'énergie nucléaire (uranium), comme le dictent les Etats-Unis sur l'énergie fossile (pétrole, gaz et charbon). Le domaine du nucléaire reste la chasse gardée de la France, en collaboration avec l'Etat fantoche d'Israël contrôlent et s'il le faut ils agressent les pays soupçonnés de vouloir s'en servir de cette énergie sans passer par eux. Dans ses voyages à l'étranger, le Président français Nicolas Sarkozy ne se contente pas de se faire du marketing de la technologie «made in France», avec le réacteur EPR de troisième génération, un dernier né de l'ingéniosité française, comme disent les spécialistes du nucléaire français. Une politique du ‘donnant-donnant', il s'emploie aussi à parrainer des accords destinés à sécuriser l'approvisionnement de son pays en uranium, africain et interdisant aux pays du Sud, notamment l'Iran à l'accès du nucléaire civil ‘sous condition' et impose des sanctions à ce pays. Il brade sa ferraille, devenu un instrument obsolète dans la dissuasion nucléaire, en l'occurrence la construction de la bombe atomique, les centrifugeuses chinoises et Nord-Coréennes en font l'affaire à moins cout.
La France partager le marché mondial du combustible nucléaire et des équipements de l'industrie nucléaire avec la Russie. Le combustible des centrales sera exclusivement fourni par des pays tiers, la Russie et/ou la France, pour que les pays acquéreurs de centrales nucléaire dépendront éternellement du «lobby du nucléaire». Une attaque à la souveraineté de l'indépendance des Etats dirigée par le «lobby du nucléaire» des quatre pays de l'EDAN (Etats-Unis, l'Angleterre, la France et la Russie) poussant le reste du monde à travailler dans la clandestinité pour l'acquisition du combustible nucléaire. Les gouvernements africains, notamment ceux du Niger et du Gabon plongés dans la corruption sont incapables d'exaucer les vœux de leur population ‘une lampe pour chaque foyer', alors qui ne cessent d'échanger ‘l'or blanc' contre des dons de denrées alimentaires et de la friperie. La France récupère ses anciennes colonies pour leurs richesses uranifères La visite du chef de l'Etat français en République démocratique du Congo (RDC), au Congo-Brazzaville et au Niger, en mars 2009, dans deux pays pris en proie par le terrorisme télécommandé à partir de Paris, avait donc pris une dimension énergétique importante avec la signature à Kinshasa, d'un important accord sur l'uranium entre Areva et le gouvernement de la RDC. Le groupe nucléaire français a obtenu le droit d'explorer et d'exploiter les futurs gisements découverts dans un pays en proie à l'anarchie, mais qui détient, selon les experts, «un potentiel uranifère très significatif» par sa surface et son profil géologique.
La convention ne porte pas seulement sur l'exploration de la riche région minière du Katanga, mais sur l'ensemble du territoire de la RDC. «C'est un sujet extrêmement vaste qui va prendre des années, a prévenu la présidente du directoire d'Areva, Anne Lauvergeon (ex agente des renseignements de l'Elysée). «Nous allons décider ensemble des priorités, aller voir ce qui est exploitable.» Une commission mixte franco-congolaise y travaillera. Areva souhaite mettre en place un «partenariat du type gagnant-gagnant» pour valoriser ces ressources au profit de la famille du Président de la RPC et la population européenne bien représentée, ou 50% des gains seront versés dans des comptes privés accompagnés d'une éternelle durée au pouvoir de monsieur le Président de la RPC et de la protection de ses avoirs en France. L'accord ouvre une brèche dans le monopole théorique que la société d'Etat Gécamines exerçait sur le secteur. Négocié en secret depuis deux ans, il efface un contrat un temps annoncé entre l'Etat congolais et Brinkley Africa, filiale du groupe britannique Brinkley Mining.
Il prévoyait la reprise de l'exploitation de l'énorme mine de Shinkolobwe, officiellement fermée mais soumise à une exploitation sauvage et de la vente clandestine de minerai d'uranium à Israël, l'Inde et le Pakistan, avec la complexité de l'AIEA.
Au sein de l'exécutif congolais, la bataille pour l'attribution des concessions, renouvelées depuis l'arrivée de Joseph Kabila au pouvoir en 2001, fait l'objet de joutes homériques sur fond de soupçons de corruption. La complice de ce trafic mondial d'uranium Mme Lauvergeon affirme qu'en Afrique comme ailleurs, Areva s'interdit ce genre de pratiques. L'accord avec la RDC intervient après la signature entre Areva et le Niger, sur le plus grand gisement d'uranium africain d'Imouraren début janvier 2009, d'une convention minière stratégique privilégiant le numéro un mondial du nucléaire. La mise en œuvre du permis d'exploitation d'Imouraren en ferait la deuxième mine du monde lors de son ouverture prévue en 2012. Elle permettra à Areva de faire passer sa production annuelle de 6 000 à 12 000 tonnes vers 2015, de quoi alimenter toutes les centrales nucléaires civiles et militaires d'Europe, d'Israël, de l'Inde, du Pakistan, et pour celles projetées par les pays arabes en bâtonnés de plutonium, plus de 3000 milliards de dollars, vont étre débloqués par les pays arabes pour la «révolution nucléaire». Quel gâchis pour ces pauvres arabes? Mme Lauvergeon la patronne du nucléaire français assure, avec la mise en exploitation de la mine nigériane d'Imouraren, elle veut développer un «partenariat en sens unique sur le très long terme» au bénéfice des deux parties, en Algérie on connait ce genre de partenariat avec les puissantes Entreprises coloniales corrompus, qui ont failli soulever le peuple algérien contre ses dirigeants coupables eux aussi. Les deux tiers des revenus d'Imouraren iront au Niger (un tiers pour le peuple, un autre pour l'entourage du Président) et le tiers restant à la société française, mais toute la production ira en France pour l'enrichissement et la commercialisation ou les gains seront multipliés par 60 fois. Le terrorisme touareg sera lui à la charge du Gouvernement français. Pour Mme Lauvergeon en plus que directrice elle dirige un important groupe de service de renseignement et d'intervention en Afrique subsaharienne. Et l'on peut s'en passer de citer le cas d'une société allemande en pétrochimie opérant à Arzew (Algérie) qui sollicite les services du Mossad dans l'espionnage pour contrôler le secteur pétrochimique de la Sonatrach, jusqu'à même s'inquiéter de la provenance du matériel nucléaire d'un pays ami. L'association Algérienne ASFIR et les ONG regroupées au sein du Réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaire n'y croient guère à la politique du Lobby et rappellent sa maitresse Mme Lauvergeon de se revenir à la raison et de s'inquiéter plus du sort malheureux réservé aux millions d'africains touchés par la radioactivité nucléaire au Niger au Gabon et en Algérie «les populations des zones minières sont préoccupées par le phénomène de radiation et la pollution des nappes d'eau».
La France, qui exploite l'uraniumnigérien depuis cinquante ans, a été préférée au Canada et surtout à la Chine, qui cherche par tous les moyens à sécuriser l'approvisionnement des quelque trente réacteurs qu'elle construira d'ici à 2020 à raison de deux ou trois tranches par an. Le but de la France est de prendre le monopole mondial de la fabrication et le commerce du combustible nucléaire, mais aussi de fournir la totalité de l'électricité à l'Europe et plus tard de par réseaux interconnectés à l'Algérie une fois quelle épuise son pétrole. Imaginer si les pays africains gardent leur minerai d'uranium pour le besoin de leur développent et celui des populations que se passera t-il ? Alors plus de (4) quatre millions d'emplois directes et indirectes seront supprimés et une économie paralysée à jamais. C'est de cette manière là, qu'on devrait mettre fin au lobby du nucléaire, bien sure avec la dissuasion par l'arme nucléaire. C'est bien le Lobby du nucléaire qui est responsable de l'invasion de l'Irak, des pressions exercés sur la République Islamique d'Iran pour son accession à la fabrication du combustible de ses futures centrales nucléaires, de la convoitise de ressources énergétique dans le monde, de l'implantation d'un Etat juif au cœur du monde musulman etc. Tous ces problèmes trouveront leur solution le jour ou l'Iran deviendra une puissance nucléaire dissuasive à ce moment là tous les vautours rentreront chez eux sur la pointe des pieds ; Israël deviendra par pitié une commune sous domination arabe, comme dans son passé milliaire, voilà ce qui fait peut à ceux qui ne croient pas à la prophétie des trois livres saints.
La convoitise des ressources énergétiques africaines par la France, s'opère aussi par un retour de manivelle, rendant toute l'Europe dépendante énergétiquement de l'union africaine ou de l'United States of Africa (U.S.A) comme voulu bien l'appeler le colonel Mouammar El Ghaddafi. En cas de pénurie d'énergie la France pourrait satisfaire à 100% ses besoins électrique, on y trouve une similitude sur la stratégique avec le «modèle énergétique» américain à la seule différence sur la source primaire d'énergie national choisi.
L'un en grande partie nucléaire, l'autre totalement fossile. La France, qui affiche actuellement un déficit commercial record, souhaite exporter plus de courant grâce au développement de son parc nucléaire. La France voudrait faire du nucléaire une économie nationale et créer un environnement de voisinage favorable à la continuité de ses approvisionnements en matière première à partir de l'Afrique du nord (gaz, pétrole et phosphates) et du minerai d'uranium de l'Afrique Subsaharienne. Il est également vital pour la Société française Areva de diversifier ses sources d'approvisionnement. Exploitant des mines dans trois pays (Canada, Niger et Kazakhstan), le groupe détient de 20 % à 25 % du marché de l'uranium naturel. Il prospecte en Mongolie, en Libye, en Jordanie. Sa stratégie de groupe intégré sur toute la chaîne nucléaire le pousse à proposer des réacteurs, le combustible et son retraitement. Il a ainsi vendu deux EPR à la compagnie d'électricité chinoise CGNPC, mais aussi 49 % du canadien UraMin (racheté un an plus tôt), qui possède des droits d'exploitation en Afrique du Sud, en Namibie et en Centrafrique. Ce modèle intégré semble faire des émules : les fabricants de réacteurs Toshiba-Westinghouse et General Electric-Hitachi s'intéressent désormais aux mines d'uranium.
Le chef de l'Etat français a confirmé le choix de l'énergie nucléaire en annonçant, le 6 février 2009, la construction d'un second EPR, le réacteur de troisième génération, sur le site de Penly (Seine-Maritime). Il souhaite même que la France, qui affiche actuellement un déficit commercial record, exporte plus de courant grâce au développement de son parc nucléaire. Avec ce minerai, c'est l'approvisionnement d'EDF, et donc la sécurité énergétique, qui sont en jeu.
Areva lui fournit encore 40 % à 50% de son uranium naturel, l'autre moitié étant livrée par d'autres géants miniers (BHP Billiton, Rio Tinto, Cameco...). «Nous avons une couverture à long terme qui nous amène en 2020, explique Sylvain Granger, directeur adjoint de la division combustible nucléaire d'EDF. Il y a une plus grande diversité de sources que dans le pétrole et le gaz.» Et les grands gisements se trouvent dans des pays de notre clan, politiquement sûrs, comme l'Australie ou le Canada, c'est pour cela qu'il faudrait profiter le plus vite possible de l'anarchie qui règne en Afrique noire (langage de vautours).
Pour s'assurer l'accès à ce minerai à long terme, EDF négocie avec des groupes miniers pour co-investir dans l'exploitation de gisements en échange d'un droit d'enlèvement de l'uranium à bon prix.
Conclusion:
L'or blanc est la source d'énergie la moins polluante de toutes les énergies et la plus probable de remplacer le gaz et le pétrole. L'or blanc reste aussi l'enjeu de la politique occidentale sur le partage du Moyen-Orient et un moyen de faire pression sur le monde musulman. La prise de conscience de l'Iran sur l'enrichissement de son uranium d'un apport considérable pour l'équilibre des forces dissuasives ; cet équilibre va certainement instaurer la paix et la concorde dans le monde musul man. Au dernier fil des évènements, il nous reste que de transmettre un «Happy birthday» pour la République Islamique d'Iran et pour le monde musulman en général.
* Expert en énergie (Algérian Society for International Relations)


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