Comme chaque année, à la même période, les services de l'état civil sont pris d'assaut, pour le retrait des fiches familiales et des actes de naissance.Pour les élèves tous cycles confondus, ainsi que pour les fonctionnaires afin de justifier le droit aux indemnités des allocations familiales et à la constitution des dossiers pour ouvrir droit à la prime scolaire, pousse déjà le citoyen à se rapprocher des services de l'APC pour l'établissement de ces actes. En effet, les services sont pris d'assaut tôt le matin. Déjà avant l'ouverture des portes du siège de l'APC de nombreux citoyens sont agglutinés devant l'unique accès, et c'est la ruée vers les guichets dès l'ouverture. Le nombre élevé de demandeurs réduit le plus grand des espaces réservés au service de l'état civil. La lenteur des préposés à la délivrance de ces pièces et l'obligation instaurée qui consiste à changer de guichet pour l'opposition du cachet humide et d'une signature démontrent la culture qui s'est implantée dans nos administrations. Cette situation fait que les services concernés ne désemplissent pas, de même que la proximité des foules, l'attitude et le comportement des fonctionnaires ont souvent été source d'altercations. Les citoyens passent des heures d'attente dans une atmosphère stressante, et dans des locaux non aérés, où même la musique douce qui était diffusée afin d'apaiser les esprits, vient d'être réduite au silence par l'actuel locataire de l'APC, ainsi que la fermeture de l'annexe de ces services au sein de l'université qui avait pourtant allégé les services de l'état civil de Béjaïa. Le constat est qu'aujourd'hui les besoins des citoyens et les préoccupations du P/APC actuel semblent avoir pris des chemins parallèles que même la sécante des élections ne pourra relier.