La 23e édition du Congrès mondial de la route se tiendra cette année à Paris. L'ouverture de cet événement est prévue pour aujourd'hui : elle sera marquée par la participation de plusieurs pays notamment africains, dont l'Algérie, qui sera représentée par le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul. Ce Congrès marquera le centenaire de la création de l'AIPCR, constituée après le premier Congrès mondial de la route à Paris en 1908. Il offrira une tribune aux professionnels du monde entier pour traiter de tous les aspects du développement, de la gestion et de l'exploitation des routes et du transport routier ainsi que leurs contributions au progrès de l'humanité. Une attention particulière sera portée aux besoins des pays en développement et aux pays à économie en transition. Les séances de travail présenteront les résultats des travaux de l'AIPCR des quatre dernières années et traiteront des principaux enjeux et défis qui se posent au secteur routier, dont le sujet de la gestion du patrimoine, comme il convient pour un congrès du centenaire. En bref, les attraits de ce congrès sont nombreux : la beauté de Paris, la célébration du centenaire de l'AIPCR et une occasion sans pareil pour donner de l'essor aux activités professionnelles, constituer un réseau de relations, apprendre et se divertir. Quelles politiques routières mener pour favoriser un progrès économique et social qui ne mette pas en péril l'équilibre naturel de la planète ? Durant toute cette semaine de travaux et de visites, c'est cette question fondamentale, dans toutes ses composantes, qui sera abordée lors de cette manifestation. Au total quatre thèmes stratégiques seront décortiqués à l'issue de cette manifestation. A savoir, les travaux en cours au sein de l'AIPCR, sur un cycle de quatre années que le Congrès de Paris viendra clôturer, se structurent autour des quatre thèmes stratégiques suivants : " Gouvernances et gestion des réseaux routiers " quels sont les défis auxquels sont confrontées les administrations routières pour s'assurer que le système du transport routier réponde aux besoins de développement socio-économique dans les différents pays ? Le second thème porte sur " La mobilité durable ", comment encourager l'élaboration de politiques de transport routier qui induisent des résultats bénéfiques pour la collectivité en matière de mobilité durable et sûre et qui tiennent compte du besoin d'intégration aux autres modes de transport ? Par contre le troisième thème se base sur " La sécurité routière et exploitation " à savoir comment améliorer l'efficience du système routier pour les déplacements des personnes et des marchandises tout en gérant de manière efficace les risques humains et environnementaux associés aux activités de transport ? et enfin le quatrième et dernier thème " la qualité des infrastructures routières " s'appuie sur le fait d'assurer une gestion efficace du patrimoine routier en intégrant l'ensemble des composants des infrastructures et en tenant compte des attentes des usagers et des riverains ? Les séances animées par les ministres se baseront sur des sujets importants tels la tarification routière. La tarification peut-elle être un outil de politique intermodale et de développement durable ? Est-elle un instrument de régulation des trafics ? Est-ce au contraire une barrière au libre- échange et un facteur de discrimination ? Autant de questions abordées durant la séance des ministres, qui permettront à tous de prendre connaissance de la vision de la tarification routière que portent les ministres en charge des routes, venues des cinq continents. Ce 23e Congrès mondial est une opportunité unique offerte aux entreprises du secteur routier d'assurer leur promotion et de profiter d'une visibilité optimale. De nombreuses visites techniques seront proposées aux participants pendant toute la durée du congrès.