La coopération entre l'Algérie et l'Espagne a débuté au lendemain de l'indépendance de notre pays. Certes celle-ci a connu des hauts et des bas mais les intérêts sont toujours présents. En effet, cette relation s'est renforcée avec la déclaration de Barcelone en 1995 qui a instauré le partenariat euro-méditerranéen. Puis Avec la crise économique actuelle qui s'est accentuée en Europe, les pays occidentaux se sont précipités les uns après les autres vers les pays du Maghreb dans le but de créer des partenariats. A cet effet, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Cherif Rahmani, a appelé mardi dernier, lors d'un forum économique regroupant des hommes d'affaires algériens et leurs homologues de cette région, qui s'est tenu à Alger, à établir un partenariat dynamique avec la Région autonome de Valence (Espagne), estimant que la crise économique devrait être une opportunité pour rapprocher les économies des deux parties. Il existe de "grandes opportunités" entre l'Algérie et la Région de Valence, d'où la nécessité de raffermir les liens pour élever le niveau des échanges commerciaux estimé à près de 1 milliard de dollars, un chiffre "en deçà des attentes", a-t-il poursuivi. M. Rahmani a indiqué que le partenariat avec la région de Valence permettra à l'Algérie de "s'ouvrir à l'international, tout en assurant un transfert de savoir-faire aux entreprises algériennes afin d'améliorer leurs production et de créer de la richesse, de l'emploi et de la valeur ajoutée". Il a, en outre, estimé que "Valence est aujourd'hui l'une des plus grandes régions qui a des performances économiques reconnues en Europe". Questionné sur la nouvelle politique industrielle, M.Rahmani a indiqué qu'elle sera présentée lors de la réunion de la tripartite, prévue en septembre prochain. De son côté, le Président de la Région autonome de Valence M. Alberto Fabra, qui a coprésidé le forum avec M. Rahmani, a souhaité voir des accords signés entre les entreprises des deux pays. "Nous voulons partager notre expérience et savoir-faire avec les entreprises algériennes notamment dans la construction des infrastructures et les équipements industriels", a-t-il indiqué. Il a appelé aussi à l'échange d'expériences et de connaissances avec les Algériens pour faire face aux difficultés et relever les défis, tout en exprimant sa détermination à raffermir les relations économiques entre les deux parties. Les Algériens qui sont en quête de savoir-faire doivent coopérer avec les pays européens. Ces derniers sont anéantis par la crise économique et cherchent des solutions radicales à leur embarras. Alors quoi de mieux que d'oublier les divergences afin de permettre à chacun d'arriver à sa quête.