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Activités du gouvernement : Le civisme et la communication doivent prévaloir
Publié dans Le Maghreb le 17 - 07 - 2013

Plus que jamais, le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, depuis sa nomination par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, occupe le terrain en remplissant toutes les obligations qui lui sont imparties tant au niveau national qu'international.
Ainsi, ses multiples périples à l'intérieur du pays profond se veulent l'intérêt affiché par le président Abdelaziz Bouteflika d'aller au contact direct des responsables, des acteurs locaux et de la société civile pour mieux s'enquérir de leurs préoccupations et à travers eux d'appréhender ensemble les réalités du vécu de la société. Ce style de contact direct avec la base, c'est-à-dire avec la population, en permettant une totale participation de l'ensemble des acteurs locaux, a favorisé l'instauration du dialogue constructif et a suscité une large participation de la société civile, notamment. La nature de cette étape exige donc que les décisions et les orientations relatives à la période à venir qui s'inscrivent dans la continuité des options et choix fondamentaux et l'élargissement des acquis en conformité avec le programme politique du chef de l'Etat, prennent appui sur une analyse rigoureuse et une évaluation objective des actions de développement jusqu'ici réalisées ou à venir. Aussi, la démarche choisie par le Premier ministre, M. Sellal qui est la preuve de la maturité et de la force du programme présidentiel permet aujourd'hui d'apporter les aménagements et les améliorations nécessaires à la consolidation de ces choix fondamentaux. Dans cette optique, les visites répétées de M. Sellal à l'intérieur du pays profond, inscrites dans le cadre du suivi et de la mise en application du programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika sont le témoignage et la traduction d'une politique touchant du doigt les conditions de l'amélioration des conditions de vie des populations, mais surtout de diagnostiquer sans la moindre complaisance les aspects positifs et négatifs de la mise en œuvre du programme quinquennal 2010-14, soit une analyse globale du bilan de développement économique et social, particulièrement que ce programme est en voie d'achèvement. Dans ce contexte, le Premier ministre a toujours souligné que la crise à laquelle le pays a été confrontée durant de longues années a été à l'origine de nombreuses contraintes et de lourds fardeaux qui se manifestent encore sur le quotidien des citoyens, malgré les efforts importants et multidimensionnels entrepris dans le pays et à la lumière des profondes et importantes réformes socioéconomiques engagées par le chef de l'Etat. M. Sellal n'a jamais caché au peuple que ces contraintes et insuffisances concernent-notamment, le domaine économique qui souffre encore des pesanteurs qui gênent son essor serein, ainsi que la mise à disposition des citoyens d'un service public de qualité apte à répondre à leurs attentes et préoccupations.
Il est encore prématuré de dresser un bilan sur l'état d'avancement de l'action du gouvernement et sur les chantiers ouverts au cours de cette période et de tous les chantiers en cours. Mais, un premier regard sur l'agenda de M. Sellal permet de dire que des actions d'envergure ont été engagées et ont permis la création d'un nombre important d'emplois, la réduction notable du chômage, la mise en œuvre conséquente du secteur de l'industrie, la redynamisation du secteur de l'habitat, le renforcement de la production nationale et l'amorce d'une nouvelle politique de développement régional. Au service de cette politique, M. Sellal a mis l'accent sur le retour de l'investissement productif et la reprise de la croissance, soit une meilleure mise en place des instruments nécessaires à la gestion et au développement des principaux secteurs économiques. Cette stratégie a également permis d'atteindre des résultats appréciables dans de nombreux domaines à travers les différentes régions du Sud du pays. Régions à travers lesquelles de nombreuses solutions ont été prises pour lutter contre le chômage y compris avec la projection d'implantation de grands projets industriels et agricoles. Dans cet esprit, les visites effectuées aux wilayas du Sud par le Premier ministre se sont caractérisées par la présence de créativité et d'innovation sociale, mettant un terme à toutes les convoitises politiques ayant ciblé ces régions pour des desseins inavoués. En bref, la stabilité retrouvée dans ces régions ont permis à l'Algérie tout entière de renouer avec elle-même. C'est aussi une stratégie politique qui a permis à chaque région de reprendre espoir dans ses capacités à aller de l'avant comme ce fut le cas hier à Tizi-Ouzou à l'issue de la visite de M. Sellal. Ce dernier n'a pas manqué de souligner que nombre de chan tiers seront ouverts dans tous les domaines de la vie économique et sociale. Une véritable mise à niveau qui consiste à moderniser l'économie et l'administration, à rénover et à réhabiliter le service public, à développer les ressources humaines, en un mot à donner corps aux instruments du renouveau national, tout en poursuivant le rétablissement de la sécurité et de l'ordre public et à mener une lutte implacable contre le terrorisme, la corruption et les fléaux sociaux.
Il est reconnu au sein de l'opinion publique que M. Sellal après avoir identifié et situé certains déséquilibres et leurs rigidités mettant souvent en relief le danger de leur persistance, a engagé ainsi des actions et des mesures visant tout d'abord le redéploiement des activités productives, la densification des tissus locaux des PME au bénéfice des populations, notamment les plus déshéritées en matière d'emploi et de développement à l'exemple des wilayas du Sud et des frontières. Conscient des limites de la stratégie de croissance assise sur la seule dépense publique, le Premier ministre n'a pas caché sa détermination à transformer " le régime de la croissance " en l'orientant vers " le développement des secteurs productifs de richesse et de valeur ajoutée ", gage de diversification de l'économie nationale fortement dépendante des hydrocarbures. " L'investissement productif, notamment dans le domaine industriel, est porteur de développement technologique et de progrès technique. Plus que toute autre action ou dispositif réglementaire, il a un effet structurant sur le développement économique du pays. Les enjeux du développement industriel deviennent vitaux pour notre nation. Notre pays est enjoint de se positionner dans des délais très rapprochés sur un échiquier régional hautement concurrentiel ".
(Dixit Abdelmalek Sellal).Toutes ces données ouvrant la voie au progrès ont été débattues et transmises à la société civile et aux responsables locaux avec qui, M. Sellal a eu des rencontres au niveau de chaque wilaya visitée. Une voie de proximité idéale rapprochant l'action gouvernementale des populations et devant permettre une meilleure maîtrise améliorant les réponses appropriées aux défis de l'heure sur la base des axes stratégiques définis par le programme présidentiel mais aussi la consolidation de la plateforme du renouveau national mis en place depuis avril 1999 et tendant à répondre aux besoins immenses générés par la tragédie nationale, et pour vibrer avec le génie du peuple et surtout de la nouvelle génération. C'est pourquoi aujourd'hui, le Premier ministre souligne que les efforts déployés à ce jour, en matière de réformes, doivent être intensifiés. Ils doivent l'être aussi, parce que les obstacles au changement sont énormes.
Sur ce point précis, M. Sellal, pour assurer une plus grande action multiforme de croissance nationale et locale, mène dans le domaine social conjointement avec le renforcement des capacités et des outils d'intervention de l'administration territoriale, oriente tous les responsables et autres agents de l'Etat à régler les problèmes qui se posent dans chaque secteur de la vie quotidienne des populations mais également de se convaincre de la bonne fluidité du dialogue et de la communication avec les citoyens.
Ces derniers, selon les directives du chef de l'Exécutif ne doivent plus être marginalisés lorsqu'il s'agit des intérêts de la collectivité. Il suffit de leur offrir les moyens et les espaces qui leur permettent de s'exalter et de soulever leurs préoccupations. M. Sellal dans cet esprit d'ouverture s'est engagé à réunir les conditions aptes à favoriser la prévalence du civisme, à conduire une politique de communication efficace permettant d'assurer la mise en place et la consolidation des canaux d'échanges permanents entre les pouvoirs publics et les citoyens sur les thèmes d'intérêt national.
Sur un autre plan, il est regrettable d'entendre les " griefs " exprimés par certains partis politiques par rapport aux activités du Premier ministre et des membres du gouvernement et qui sont pourtant destinées à augmenter sans cesse le niveau de la population tout en rehaussant les " marches " de la croissance et du progrès. Ces partis politiques à travers leurs appréciations sur l'action actuelle du gouvernement et même celle des autorités locales sont heureusement ignorées par le citoyen. Celui-ci avance pour déformer cette propagande, un seul argument : la bataille de la relance économique et l'aisance sociale des populations ne sont pas un slogan mais une réalité vécue au quotidien.
D'ailleurs, les populations qui ont déjà rencontré le Premier ministre à l'issue de ces visites à chaque wilaya, dont leurs profondeurs ont réagi constamment, ont renouvelé leur confiance à l'action du gouvernement et à travers M. Sellal au programme présidentiel.
Les citoyens ont compris qu'aujourd'hui, ils ont moins besoin de polémiquer que de s'investir dans le combat décisif engagé contre le sous-développement et pour la modernisation du cadre économique et social.
" Car, c'est par le travail productif, l'efficacité dans la gestion, la mobilisation sereine des compétences nationales et de la force de travail, et non par l'invective stérile, que nous pourrons soutenir la compétition féroce qui s'engage autour de nous à la faveur de la mondialisation. Tout le reste n'est que gaspillage regrettable de temps et d'énergie ". (Dixit Abdelaziz Bouteflika).


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