La patience telle que conseillée par Dieu Tout Puissant a été du côté du peuple algérien qui, aujourd'hui, se réjouit du retour au pays du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika après avoir achevé la période de soins et de réadaptation fonctionnelle en France, c'est l'émotion générale de tout un peuple. Une émotion qui, faut-il le souligner n'est pas limitée seulement aux Algériennes et Algériens. Pour qui Abdelaziz Bouteflika symbolise cette génération qui a beaucoup donné pour la paix et la sécurité à travers le monde. Il symbolise qu'on le veuille ou non, l'homme qui refuse toute compromission avec les forces du mal, entendre par-là l'impérialisme, le colonialisme, le sionisme et le terrorisme. Un militant qui durant toute sa carrière de diplomate et de président de l'Etat algérien n'a cessé de dénoncer, de stigmatiser les interventions étrangères dans les affaires des pays libres. La crédibilité internationale du président Abdelaziz Bouteflika, il l'a doit à la fois à la générosité de son message, à la justesse de ses positions et à la légitimité de ses revendications tant pour le progrès de la Nation algérienne que pour un monde libre. Il a fait de l'Algérie une Nation à la vision, à l'audience et à l'ambition de servir de force de proposition dans la conduite tout d'abord de ses propres affaires et ensuite des relations régionales et internationales mais aussi d'exemple d'approche constructive dans la recherche et la promotion de solutions, aux grands problèmes de l'heure. La preuve durant ces trois derniers mois de son absence, Alger a enregistré un ballet diplomatique international impressionnant tant sur le plan économique que politique. Cela traduit, sans conteste, la crédibilité du pays sur la scène internationale et dans les institutions économiques et financières mondiales. Une crédibilité reconnue comme étant par le passé et aujourd'hui constante en ce qui concerne la dénonciation du désordre et de l'inégalité qui caractérise le système international sur les plans économique et politique. Pour le peuple, le retour du chef de l'Etat au pays est synonyme d'effacement de tous les doutes et une autre occasion de rectifications et de mesures qui permettront d'aller encore de l'avant. Plusieurs événements importants vont marquer l'agenda présidentiel à partir des prochaines semaines dont principalement la loi de finances complémentaire pour l'exercice 2013. Un dossier à qui le Président a déjà donné ses instructions au Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, le 12 juin dernier. Il s'agira aussi de la question de l'amendement de la Constitution dont les travaux ont été finalisés par la commission adhoc désignée par le président de la République et qui devra lui remettre ses conclusions. D'ailleurs, c'est là un projet sur lequel le chef de l'Etat y tient dans l'objectif immédiat de parachever l'Etat de droit, tel que définie dans son discours du 15 avril 2011 adressé à la Nation. D'autres sources citent également un profond remaniement ministériel qui revêtirait un aspect particulièrement important répondant à une nouvelle organisation et à l'exécution des divers plans de développement économique du pays mais aussi qui s'inscrirait dans la phase de la préparation du prochain programme quinquennal, l'actuel prendra fin en 2014. On évoque également, dans l'actualité présidentielle, la mise en application des recommandations de la Conférence des états généraux de la société civile algérienne qui s'est tenue au mois de juin 2012 avec la prise de nouvelles décisions et mesures allant dans le cadre de libérer la parole de la société civile dans l'ordre d'un nouveau système de gouvernance, déjà promis par le président Abdelaziz Bouteflika. C'est dire que l'action à venir du chef de l'Etat ne sera pas de tout repos, notamment qu'il a affirmé au mois de juin dernier au Premier ministre, M. Sellal, une fois de plus le caractère irréversible des options politiques, démocratiques, économiques et sociales. Il faut également s'attendre aussi au mouvement dans le corps des walis et des chefs de daïra. Un mouvement qui pourrait intervenir juste après la fin du Ramadhan indique-t-on. De tout ce qui précède, la tricherie avec les options du pays et avec l'unité nationale doit cesser. Le double jeu de certains politiques doit cesser. Si l'on est pour la stabilité du pays qu'on le dise. Si l'on est contre la démocratie et les réformes, qu'on ait le courage pour certains de le dire et de former une opposition. Les choses seront alors claires et les fers seront croisés non pas avec l'Etat mais avec le peuple qui a choisi cette démocratie et ses réformes. On verra bien dans quelle rive se retrouvera le peuple algérien et les partis du camp démocratique.