Un accord de coopération sur les technopôles a été signé, hier, au ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, sous la présidence de M. Chérif Rahmani, en présence du vice- président du Sénat français et maire de la ville de Marseille, M. Jean-Claude Gaudin. "L'accord a pour but d'établir les modalités de coopération entre la communauté urbaine Marseille Provence Métropole et le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement en Algérie", a déclaré M. Gaudin lors de la cérémonie de signature. A travers cet accord, les deux parties déclarent leur intention de proposer, en commun et sur la base d'un partenariat effectif, des actions de coopération dans le strict respect des engagements nationaux et internationaux pris par leurs Etats respectifs. Elles s'engagent également à favoriser un projet de coopération relevant du domaine du développement économique et des services liés à l'innovation et au transfert de technologies (technopôles, création d'entreprises innovantes, pôles de compétitivité, promotion économique, partenariat interentreprises...). Le ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement en Algérie est engagé dans un programme de mise en œuvre de technopôles au sein de trois nouvelles villes : Sidi Abdallah, Bouinan, et la ville de Boughzoul. Les deux institutions susmentionnées sont désireuses de renforcer les liens de coopération en matière de développement économique, notamment le pilotage du technopôle, mais également le transférer de la technologie. Il faut dire que la convention de coopération entrera en vigueur après sa ratification de la part des deux parties. Les actions de coopération sont également choisies après l'accord de la Communauté urbaine Marseille Provence métropole, et du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement en Algérie. M. Chérif Rahmani a insisté sur l'échange d'expérience en premier lieu, en matière de montage de structuration de technopôles (aménagement immobilier d'entreprises, mise en place des outils du développement : pépinières, modalités d'animation des acteurs de l'innovation, et bien d'autres). Et par la suite les échanges d'expérience en matière de communication. Dans ce cadre les deux parties s'engagent à maintenir un flux de communication nécessaire à une meilleure connaissance des activités respectives et à leur promotion. EIles s'engagent également à mettre en commun leurs ressources humaines et leurs moyens d'information ainsi que leurs réseaux de relations pour la réalisation de tout projet intéressant le développement de leurs activités. En ce qui concerne le financement des différentes actions, telles que les opérations scientifiques, manifestations, séminaires, services liés à l'économie et aux nouvelles technologies de l'informations, un budget sera établi grâce à des aides financières extérieures. Pour l'échanges des spécialistes ou de délégations, les deux parties se chargeront, chacune en ce qui le concerne d'assurer le financement des déplacements de leurs représentants respectifs. Les frais de séjour seront assurés par la structure d'accueil et pour les missions plus longues, chaque parties devra mettre en place les financements y afférents.