Objectif n Le ministère de l'Environnement ambitionne de faire de la nouvelle ville de Sidi-Abdallah un pôle technologique avec une dimension internationale. L'expérience française au travers de ses 66 pôles de compétitivité constitue, pour l'Algérie, un modèle pour la mise en œuvre et le développement de technopôles au sein de deux nouvelles villes, à savoir Sidi-Abdallah et Bouinan. La compétitivité aujourd'hui impose l'innovation, laquelle ne peut provenir que de la création de conditions favorables à la réalisation d'infrastructures et d'outils de formation d'où la signature, hier, mardi, d'un accord de coopération sur les technopôles (Nouvelle ville Sidi-Abdallah) entre le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement et la ville de Marseille en présence de Cherif Rahmani et de Jean-Claude Gaudin, vice-président du Sénat français et maire de Marseille. Après de nombreux échanges, les deux institutions sont convenues de favoriser tous les projets de coopération relevant du domaine du développement économique et services liés à l'innovation et aux transferts de technologies. Cette coopération portera également sur le soutien aux actions de structuration du programme des technopôles algériens et échanges de savoir-faire en matière de montage et structuration de technopôles. Dans son intervention, le premier responsable de l'environnement en Algérie s'est engagé à «ouvrir toutes les portes de l'économie nationale à l'ensemble des grandes entreprises nationales». Rahmani a aussi affiché sa «disponibilité à être le relais pour faciliter l'implantation de ces sociétés sur le marché algérien». Après avoir identifié les filières et les axes de coopération entre les deux régions et la signature de cette convention, le Conseil de gouvernement, réuni, aujourd'hui, mercredi, arrêtera la stratégie à suivre du côté algérien, selon le ministre. Pour acquérir «les connaissances et la compétitivité et, par conséquent, la capacité d'expertise, il faut aller vers ceux qui détiennent ce savoir», fait remarquer Rahmani, avant d'ajouter : «Entre Alger et la ville de Marseille, il existe des opportunités de différentes natures liées à la recherche, à l'ingénierie, à l'enseignement, au dynamisme… et toutes les conditions sont, aujourd'hui, réunies pour permettre à l'innovation marseillaise de transférer ce savoir et cette technologie française et mondiale en Algérie». En contrepartie, l'Algérie s'engage, selon le ministre, à aplanir toutes les contraintes que peuvent rencontrer ces investisseurs sur le terrain. Les entreprises françaises, qui souhaiteraient investir en Algérie, bénéficieront de «facilités bancaires, foncières et immobilières», précise M. Rahmani.