Le king du raï cheb Khaled a enflammé dans la soirée du jeudi à vendredi la scène de l'antique Cuicul, à la huitième soirée du festival arabe de Djemila, une des meilleures soirées de cette neuvième édition du festival. Sous un tonnerre d'applaudissements aux alentours de minuit le king a fait son apparition sur scène, devant des milliers de spectateurs venus de toutes les régions limitrophes, que les gradins de l'antique Cuicul ne pouvaient contenir, embrasant l'atmosphère et donnant à la soirée un ton joyeux et énergique. Le roi du rai interpréta ses meilleures chansons, "Di Di", "Bakhta", "Cheba ya cheba", "Rouhi ya Wahran", "Sahra bled ramla" faisant danser un auditoire conquis. Au fur et à mesure que les minutes s'égrènent et les rythmes varient, l'ambiance monte d'un cran. Quand il a entonné merveilleusement "C'est la vie", la star a transporté le public dans un état d'euphorie exceptionnel, danse, reprise du tube en chœur et longues ovations. Auparavant, l'ouverture de la soirée est revenue à Moati El Hadj, cheba Bariza, et cheb Khalas qui ont offert, chacun dans son style musical, un bouquet de chansons, de tubes, faisant danser pendant trois heures le public. L'avant dernière soirée du festival arabe de Djemila sera animé par le libanais Wael Jassar, qui se produit pour la troisième fois devant le public de l'antique Cuicul à côté de l'artiste Djamel Laroussi, célèbre pour sa chanson "Djilali daoui hali" et la troupe "Nailia". La neuvième édition du festival arabe de Djemila a été ouverte jeudi dernier avec un beau spectacle présenté par la troupe libanaise Caracalla, "Kan ya ma kan", et les soirées se sont enchainées avec le césar Kadhem Essaher, la belle syrienne Rouaida Attia. L'artiste Réda Al Abdallah a offert une belle prestation au publique de l'antique Cuicul et Ali Dik a émerveillé. La clôture de la neuvième édition du festival de Djemila sera 100% algérienne. Cheb Bilel, Kader Japoni, Hakim Salhi et Cheba Yamina animeront la soirée.
… L'Irakien Kadhem Essaher charme le public Sous le signe du romantisme, à la septième soirée du festival arabe de Djemila, l'Irakien Kadhem Essaher, a charmé, dans la veille, un public nombreux, avec ses tubes repris en chœur. Longuement ovationné, le chanteur, pour une soirée dans l'antique Cuicul, a entamé son récital avec ses plus belles chansons réclamées par l'auditoire, interprétant majestueusement "Zidini Ichkan", "Hafiyata Al Kadamayne","Kouli ouhibouka", "Ha habibi", et "Hal indaki chakoun", plongeant l'auditoire dans une atmosphère féerique que seul Kadhem en détient le secret. Rendant hommage à Warda El Djazairia, Khadhem interpréta "Aid el karama" chantant l'Algérie et ses fêtes. Jusqu'aux premières heures de l'aube, le chanteur a captivé, par ses chansons, et sa présence sur scène, pour sa deuxième prestation au festival de Djemila, l'assistance. En coulisses, Kadhem a déclaré qu'il était heureux de participer au festival de Djemila et que c'est pour lui un "honneur" d'être en Algérie et de retrouver son public. La troupe El Gosto a pris le relais sur scène, avant que les artistes Abdelkader Al Khaldi, Benzina, Saleh El Eulmi, et le chanteur kabyle Massi n'interprètent le meilleur de leurs répertoires.