Au Maroc, 29 personnes ont été tuées et 1 429 autres blessées, dont 103 grièvement, dans 1 006 accidents de la circulation survenus durant une semaine du mois d'août en périmètre urbain. Un communiqué de la Direction générale de sûreté marocaine (DGSN) précise que ces accidents sont principalement dus au défaut de maîtrise des véhicules, à l'excès de vitesse, à l'inadvertance des conducteurs et des piétons, au non-respect des feux de signalisation et du stop, au non-respect de la priorité, au changement de direction non autorisé, à la circulation sur la voie de gauche et en sens interdit et à la conduite en état d'ivresse. La même source explique que ces accidents ont eu lieu durant une période marquée par l'importance du trafic routier après le Ramadan et le retour en masse des Marocains résidant à l'étranger. Avec une moyenne de 10 morts et près de 100 blessés par jour et un coût équivalent à 2,5% du PIB, soit plus de 11 milliards de DH par an, les accidents de la circulation constituent un vrai fléau qui s'érige en obstacle réel à la réalisation du développement touristique et économique du Maroc. La vitesse excessive est, entre autres facteurs, à l'origine d'un tiers des accidents mortels, à laquelle s'ajoutent la vétusté d'une grande partie du parc automobile marocain, mais aussi l'inadvertance des conducteurs. Les études réalisées à ce propos font ressortir que 84 à 89 % des accidents sont dus à l'élément humain, contre seulement 2 % à 3 % dus au mauvais état des routes. Les causes de ces accidents sont principalement en relation avec le non-respect du code de la route, à la fois, par les piétons et automobilistes et à l'imprudence de ces derniers.