Les incendies en Algérie se succèdent mais se ne ressemblent pas. En effet, après les feux qui ont ravagé les tribunaux, et la tour de contrôle de l'aéroport, c'est au tour des usines qui se situent dans la commune de Chéraga. A cet égard, un " gigantesque " incendie a ravagé dans la nuit de lundi à mardi, dans cette commune des hauteurs d'Alger, deux ateliers de production de chaises et de produits cosmétiques, mais sans faire de victimes. L'incendie s'est déclaré dans une unité de fabrication de chaises, puis s'est propagé à un atelier mitoyen de production de produits cosmétiques. Un dépôt de produits cosmétiques a également été atteint par les flammes et s'est par la suite effondré. Hélas, les éléments de la Protection civile n'ont toujours pas déterminé les causes du sinistre. Les éléments alertés vers 15h00, sont arrivés sur les lieux du sinistre avec d'importants moyens humains et matériels afin d'éteindre l'incendie et empêcher sa propagation vers des habitations situées à proximité. Selon le commandant Zoubir Maâriche, chef de service de la Prévention à la direction générale de la Protection civile, c'est le dépôt de produits cosmétiques qui a été le plus touché par le feu qui a provoqué d'importants dégâts matériels. Mais, heureusement aucune perte humaine ni blessé ne sont à déplorer suite à ce sinistre, a ajouté cet officier dans une déclaration. Vers 23h00, la Protection civile était sur le point de circonscrire l'incendie qui a ravagé les trois bâtisses en provoquant de sérieux dégâts à une habitation dont les habitants ont été évacués, a-t-on constaté. Les ateliers détruits par les flammes sont situés près du siège de l'Entreprise nationale de distribution des produits pétroliers Naftal, qui a été épargné. Ainsi, l'incendie se rajoute à la longue liste des feux que connaît l'Algérie. Malheureusement, les feux de forêts ne durent que 3 mois de l'été, ce n'est pas le cas de ces incendies qui ont même atteint l'imprimerie d'argent de la Banque d'Algérie. Cet incendie n'est, donc, pas le premier du genre, ce qui pose des questions, sur la conformité et les raisons de construire de telles usines au milieu des zones habitées par les citoyens. Cette fois a été sans pertes humaines, mais la " chance n'est pas toujours à l'ordre du jour".