"Parmi les défis de l'avenir auxquels nous devons faire face, celui de l'éducation est le plus difficile et le plus complexe mais aussi le plus chargé d'espérance et le plus passionnant à relever parce qu'il détermine l'avenir, à la fois l'avenir des générations futures, l'évolution et l'équilibre harmonieux de notre société et conditionne le développement économique, scientifique et technologique ainsi que le rayonnement de sa personnalité et de sa culture dans le monde". (Dixit Abdelaziz Bouteflika). Dans cet esprit de rénovation de l'école algérienne, le programme politique du chef de l'Etat a toujours considéré que l'éducation et la formation étaient des facteurs de libération, d'émancipation et de progrès et doivent, par conséquent, constituer, dans tous les cas, une priorité nationale. D'une manière constante, le secteur de l'éducation et de la formation a été au centre des préoccupations ces dernières années. L'Etat a consenti un effort considérable pour le développement de ces deux secteurs (Education-Formation). L'Etat consacre pour la plupart la plus forte proportion de ses ressources à l'éducation et à la formation destinées à la construction de milliers d'établissements à la gestion des personnels et à leur formation pédagogique. Afin d'aborder de façon objectif les questions se rattachant au développement du système éducatif, il a été également nécessaire l'assainissement du contexte politique, économique et social qui avait constitué l'environnement de ce secteur. Le fait qu'une telle primauté est accordée à l'éducation sur tout autre impératif, l'Etat veille à ce que l'équité règne dans ce domaine tant il est vrai que la nourriturede l'esprit est aussi essentielle que celle du corps. Les enfants du pays ont ainsi les mêmes chances de promotion du fait que l'enseignement est prodigué équitablement à toutes les couches sociales et dans toutes les régions du pays. Malgré les difficultés propres au système éducatif national, l'école algérienne, à l'instar de nombreuses autres institutions économiques et sociales, connaît depuis 1999 des transformations et des acquis profonds à travers tout le territoire national où un potentiel humain et institutionnel de grande envergure a été mis en place permettant d'accueillir aujourd'hui, pour la rentrée scolaire 2013-2014, plus de huit millions d'élèves et d'étudiants, soit plus du quart de la population contre seulement 7 % en 1962. A ce propos, le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, lors de la récente conférence nationale consacrée aux préparatifs de la présente rentrée scolaire, a réitéré la détermination de l'Etat à continuer à soutenir le secteur de l'Education nationale. Il s'agit entre autres, pour l'Etat, la poursuite de la mise en œuvre de la réforme du système éducatif. Le but de cette réforme étant nettement précisé à savoir : une politique éducative s'appuyant sur les principes de la démocratisation, l'arabisation et l'orientation scientifique et technique. Mais cette politique, de l'aveu même du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika n'a jamais, par le passé " été mise en œuvre dans le cadre d'une démarche globale et cohérente. Notre système éducatif a, de ce fait, connu de graves carences et dysfonctionnement s'exposant ainsi, très largement, aux contraintes idéologiques et aux dérives politiques qui ont dénaturé sa finalité ". Ainsi, le secteur de l'éducation et de la formation continuera d'avoir la priorité des priorités car le véritable sens de la réforme du système éducatif réside dans le principe d'abreuver les futures générations des sources de la science et de la connaissance qui sont la véritable garantie pour le progrès et l'épanouissement réels de la société algérienne. Aujourd'hui, il est reconnu que le développement quantitatif de l'enseignement ne peut, en dépit des efforts consentis, masquer les insuffisances constatées qui se traduisent à la fois par une baisse significative du niveau général de l'enseignement, une dévaluation des diplômes délivrés à tous les niveaux, une forte déperdition scolaire et l'exclusion chaque année de centaines de milliers de jeunes sans qualification ni perspective d'intégration professionnelle ou sociale. Les statistiques officielles affichant que, malgré les taux de scolarisation en progression, il est établi que les poches de non scolarisation et les phénomènes de déscolarisation persistent et continuent de s'élargir, en particulier au détriment des filles et des catégories sociales à faibles revenus, de sorte que le taux d'analphabétisme, y compris chez les jeunes, reste, encore, trop élevé. Au regard, des efforts consentis par l'Etat, l'école algérienne est astreinte plus que jamais à répondre aux attentes légitimes et aux besoins réels du pays. En effet, le développement économique et social du pays dépendant pour une large part de la formation d "hommes et de femmes qualifiés l'éradication de l'analphabétisme et l'expansion de la scolarité, implique une nouvelle vision et une bonne articulation entre les différents paliers du système éducatif, le renforcement de la liaison avec son environnement interne et une plus grande ouverture sur l'universel. Des absolus qui devraient permettre au système éducatif national de consolider et de valoriser ses résultats et ses acquis.