Alors qu'il y a une douzaine de jours et à l'occasion de la Journée européenne et mondiale de lutte contre la peine de mort (10 octobre 2013), la Délégation de l'Union européenne en Algérie a organisé, en collaboration avec l'ambassade d'Italie, une table ronde sur le thème de l'abolition de la peine de mort. Un communiqué du Conseil national économique et social (CNES) a indiqué hier que l''Algérie et l'Union européenne (UE) ont souligné la nécessité d'impliquer "davantage" la société civile dans les processus de dialogue pour "consolider" la démocratie participative. Cela s'est passé lors d'une audience que le président du CNES, Mohamed Seghir Babes a accordée au chef de la Délégation de l'UE en Algérie, Marek Skolil. Les deux responsables ont donc partagé "la conviction qu'il y a lieu de consolider, toujours davantage, la démocratie participative en particulier, à travers l'implication soutenue de la société civile dans tous les processus de dialogue civil et social", a précisé la même source. L'audience a permis, également, au Président du CNES et à l'ambassadeur de l'UE d'évoquer "les questions d'intérêt commun dans les domaines économique et social notamment les axes programmatiques de coopération portant tant sur les sujets de prédilection du CNES que ceux relatifs aux différents registres de la gouvernance". C'est donc pourquoi les deux responsables se sont référés, à cet effet, à "la Déclaration de Madrid de janvier 2010, à la 9ème Réunion des 5+5 des ministres des Affaires étrangères et au Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du dialogue 5+5, tenu les 5 et 6 octobre 2012 à Malte". D'ailleurs est-il important de rappeler, à titre d'exemple, qu'en septembre 2012 et lors de la signature d'un protocole entre le président du Conseil économique et social (CNES), Mohamed Séghir Babès, et son homologue espagnol, Marcos Pena, à l'occasion de la 5ème réunion bilatérale de haut niveau en décembre prochain, M. Babès a animé une conférence-débat à l'occasion de laquelle il a retracé l'action que le CNES a déployée durant le contexte particulier de l'année 2011. Il a mis l'accent notamment au travers de la tenue des premiers états généraux de la société civile, de la conduite sur saisine du président de la République, d'une concertation nationale autour du développement local et des attentes citoyennes, les recommandations en découlant ayant donné lieu à l'élaboration d'une feuille de route opérationnelle. Et en sa qualité de président de l'Association internationale des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires (AICESIS), représentant la société civile mondiale, M. Babès avait alors plaidé pour un renforcement de son rôle au sein et à la périphérie du système onusien, prenant appui notamment sur les avancées enregistrées au cours du dernier sommet de Rio au Brésil sur le développement durable.