La France est le premier partenaire économique de l'Algérie. Ses multiples investissements de grands groupes industriels, entre autres Renault (véhicules), Lafarge (ciment) et Sanofi (médicament) témoignent de l'excellente relation commerciale entre les deux parties. Ainsi, le transport reste l'un des piliers de cette coopération. En effet, le ministre des Transports, Amar Ghoul, a insisté avant-hier à Alger sur l'encouragement de partenariats algéro-français notamment dans la réalisation des projets, de la maintenance des équipements, du management et de la formation. "Nous sommes là pour encourager ce partenariat dans les quatre volets de la réalisation des projets, de la maintenance des équipements, du management et de la formation", a indiqué M. Ghoul, lors d'un entretien avec l'ambassadeur de France à Alger, André Parant. Le ministre a cité, à cette occasion, les nombreux projets de modernisation et de densification du réseau ferroviaire qui sera porté à plus de 12 500 km à l'horizon 2020, les projets de tramways et du métro d'Oran. M. Ghoul a souligné également "l'importance du partenariat entre les deux pays dans les domaines des transports", tout en souhaitant "des efforts accrus, à la mesure des nombreuses potentialités qu'offre le programme de développement du secteur dans les différents modes aérien, maritime et terrestre". De son côté, M. Parant a mis l'accent sur "la densité et la qualité de cette coopération" dont il a souhaité qu'elle "s'avère exemplaire", affirmant sa détermination à œuvrer en faveur de la multiplication des joint-ventures à l'instar de la société mixte chargée du montage des tramways. L'entretien a porté aussi sur la coopération bilatérale dans le secteur des transports qui offre d'importantes opportunités pour le renforcement des échanges, tant en ce qui concerne la réalisation des projets que les études. La place des entreprises françaises serait encore disponible au vu des nouveaux plans d'extension du réseau routier de l'Algérie.