Le gouvernement est en train de s'atteler à construire une économie sur des socles solides devant résister aux aspects de la grande crise économique mondiale du siècle. Les choses sont placées au niveau politique le plus haut requis en cette conjoncture et ayant pour objectif de débattre avec tous les partenaires de la voie à suivre, surtout en vue d'établir un nouveau tracé et une approche plus visibles de l'analyse de la situation actuelle pour avoir en main des instruments d'équilibre et de relance, devenus impératifs pour mettre en marche de nouveaux efforts conjugués entre l'Etat et les milieux économiques et sociaux. Le cadre est désormais clair pour tous. Il s'agit de constituer une "sainte-alliance" autour de la renaissance économique du pays. C'est maintenant autour des secteurs public et privé de prendre conscience et d'entrer en scène et à lancer tout leur poids dans la balance en profondeur et dans un sens aigu tant les convergences de réflexion sont maintenant mûres pour ouvrir ce dossier dans son intégralité. L'enthousiasme ressenti suite aux assurances données par le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, est grand sur la place économique et sociale qui voit venir une aubaine inespérée pour prendre part effectivement à cette renaissance économique. En effet, dans le cadre de la relance de l'économie nationale, de nombreuses mesures et réformes sont en vigueur afin de faire des secteurs public et privé le fer de lance de l'économie avec pour objectif le gonflement de la production nationale, mais aussi un processus de mise à niveau des entreprises à l'effet de promouvoir la richesse et l'emploi. Cependant, il est souhaitable que la rigueur de ces garanties engagées par M. Sellal devrait se comprendre à tous les échelons et que les règles de leur procédure soient strictement appliquées afin que lesdits partenaires économiques et sociaux, conscients de leur nouvelle force et de leur nouveau rang dans la mise en œuvre du développement national, s'emparent véritablement de la sphère économique, son développement et de ses racines provoquant la naissance de la richesse et de l'emploi. A ce propos, il est dangereux de penser que les revenus tirés des hydrocarbures vont tout régler. On ne devrait pas perdre la tête pour autant. Au contraire, la conjoncture nationale est propice pour redoubler d'efforts en vue d'assainir la situation économique présente et de cadrer l'action vers les secteurs prioritaires du programme économique et à qui la plus grande fraction des nouveaux investissements devra cibler. Pour consolider l'ensemble des résultats positifs acquis, le ministre du Développement de l'industrie et de la Promotion de l'investissement, M. Amara Benyounés, dans sa stratégie fait dans la poursuite de la politique des réformes, la consolidation de la sphère productive, l'amélioration du cadre du climat des affaires et surtout dans l'élimination des rigidités de toutes sortes. Dans cette perspective de relance, M. Benyounés a tenu, depuis sa prise de fonction, à associer davantage les partenaires sociaux, les opérateurs économiques au processus de la relance du secteur industriel. Un cadre de concertation à des niveaux appropriés en vue d'une recherche commune à la réalisation d'un consensus sur les changements économiques nécessaires à entreprendre. Le but principal consiste à mettre en place une politique de substitution aux importations, tout en menant une politique d'exportation.