Suite aux nouvelles dispositions annoncées lors des travaux de la 15e réunion de la tripartite, présidée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, Amara Benyounès, ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, a été chargé de la mise en place du groupe du travail chargé de l'élaboration du pacte économique et social de croissance. Le ministre a procédé, à cet effet, hier au siège du ministère, à la dernière réunion de ce groupe de travail, avant de remettre au Premier ministre le bilan final des travaux. Pour rappel, ce groupe de travail avait pour mission d'identifier les contraintes et de proposer des solutions pour l'amélioration du climat des affaires et dynamiser le développement économique national pour une meilleure cohérence sociale. Ce pacte économique et social de croissance partira du principe que le développement est indissociable sur les plans économique et social, et que le dialogue constitue un mécanisme pour faire face aux crises, et trouver les solutions idoines en maintenant l'équilibre entre les exigences économiques et les aspirations sociales. ini le règne des entreprises publiques en Algérie. C'est en tout cas la conviction de Amara Benyounès. Le ministre a affirmé qu'il est urgent de favoriser l'entrepreneuriat privé dans le pays. Hier, l'UGTA et le Forum des chefs d'entreprises (FCE), dans une rencontre présidée par Amara Benyounès, ont opté pour la redynamisation de l'appareil économique et industriel du pays. «Les travaux de cette tripartite sont une occasion pour le FCE de présenter deux documents : le premier est destiné à exposer les difficultés des chefs d'entreprise, le second, plus surprenant, est consacré à la politique économique générale du gouvernement», a déclaré Réda Hamiani. «Depuis quand et pourquoi, une organisation patronale doit-elle aliéner ses réflexions stratégiques aux faits et gestes de l'exécutif au lieu de porter les propositions du monde entrepreneurial», a-t-il ajouté. Le conclave décidé entre le ministre du Développement industriel et les organisations patronales, élargi à la Centrale syndicale, se veut, tout d'abord, une rencontre de courtoisie, de connaissance et de réflexion entre les trois partenaires quant à la vision future sur le développement industriel et la relance des chantiers de production, et surtout dans la perspective de relever les défis de l'économie nationale. La tripartite semble être le cadre par excellence pour son amélioration et sa modernité selon de nouvelles normes basées sur la qualité, la quantité, l'innovation et la compétitivité, dans le cadre d'une stratégie de croissance accélérée. Une stratégie, qui devrait, à bien comprendre les premières déclarations du nouveau ministre, Amara Benyounès, déboucher de manière plus participative sur un secteur public et privé moteur de ce développement avec comme accessoire, la promotion des pôles de croissance. En clair, cette concertation a pour finalité, surtout, la mise en relief de la capacité de chacun des partenaires de la tripartite en vue de coordonner leur synergie d'action autour des questions relatives à cette croissance, de cette relance du secteur industriel et d'asseoir les instruments et les mécanismes de leur développement durable, permettant à tous les acteurs du monde économique d'en exploiter les opportunités offertes.